MOTUS ! Les banlieues chicornent !

gifa-nothing-to-see-hereQue se passe-t-il en dehors de la frénésie organisée autour d’une épidémie venue à point nommé pour cacher la crise économique la plus spectaculaire peut être depuis l’extinction de Néandertal ? J’interroge ceux-là qui sont assez bêtes pour posséder un téléviseur et donc payer pour être abreuvés de paroles travesties et d’idées insanes. En général, ceux-ci me répondent racailles-en-transespar la récitation de chiffres, de promesses faites par les potentats, de dates de levée d’écrou qui ressemblent fort à la Saint Glinglin ou aux calendes grecques. Est-ce possible, leur dis-je ? Parle-t-on ce treize heures du prix négatif du baril de pétrole ? Oh ! Si peu que rien. Évoque-t-on même un instant l’offensive des apaches de banlieue ? À peine, guère plus que de la rubrique des chiens écrasés dans la presse d’un autre âge. En somme, pour les hérauts officiels de la Bonne Parole élyséenne, il ne se passe RIEN en dehors des méfaits d’un virus. « On » se tait. Par peur et veulerie.

Circulez-donc, il n’y a rien à voir !  Mais ne déambulez pas sans avoir en poche le Document attestant que vous vous autorisez à déroger à l’enfermement imposé, sinon gare ! Le pays ressemble à un caillou que le hasard aurait posé, immobile, sur le bord du chemin. Soulevez un instant la pierre, vous découvrirez toute une vie grouillante d’insectes, de larves, de vers, de crustacés dérangés par la lumière. La vie ne s’arrête pas, elle n’aime pas l’immobilité ; si vous pouviez voir au sein de la roche elle-même vous verriez le ballet incessant de milliards d’atomes. La Nature n’est jamais en repos.

La société non plus ! Basculez la roche du pays enchaîné et vous découvrirez ce qui se trame. J’ai souvent exprimé ma défiance envers les réseaux prétendus « sociaux », mais force est de reconnaître que parfois ceux-ci aident le sage à démêler son monde. Idem les sites et chaînes consacrés à la réinformation. Or ce qu’ils révèlent ne laisse pas d’être préoccupant. Des faits, des gestes, d’autres chiffres projettent sur la paroi de la caverne les silhouettes d’un monde bien plus dangereux qu’une vulgaire peste OGM sortie d’un laboratoire des fils de Han.

Une partie du pays fait sécession. Nous l’annoncions depuis longtemps, et il a suffi qu’un minable petit malfrat de banlieue se rompe la jambe, par suite d’une culbute occasionnée par l’ouverture inopinée d’un véhicule de police, pour que la pègre de Villeneuve-La-Garenne se déchaîne. On a peine à croire qu’un motif aussi futile puisse déclencher l’émeute en chaîne dans ces gastes terres que l’on appelle aussi « territoires perdus ». Selon mon dernier décompte, vingt-trois repaires de brigands seraient en rébellion. Là des embuscades sont tendues aux forces de l’État, lesquelles ne ripostent que dans la mesure des ordres qui leur sont donnés par un aréopage de pleutres qui, il y a peu, n’hésitaient pas à employer une violence hors proportion contre des citoyens spoliés et mécontents. Autant dire que la riposte est symbolique dans le cas présent.

Cette réaction en chaîne est consécutive à l’amas critique d’énergumènes venus des terres de serpents et scorpions. Ces êtres-là ont importé avec eux d’archaïques structures claniques. Dans la rue, beaucoup passent sous l’influence de hordes (ou gangs) de malfaiteurs. Normalement, le terme de territoire ne s’applique proprement qu’à l’environnement animal, mais pour eux il convient parfaitement : leur sociologie est celle de la bataille pour le contrôle d’un territoire, lieu de vie où s’opèrent les trafics les plus illicites, où ne règne que la loi tribale. C’est perpétuellement la guerre de bande contre bande pour la conquête d’une rue, d’un quartier. Cependant ces coteries naturellement adversaires se fédèrent spontanément pour mener la guerre contre ceux qu’ils considèrent comme une autre bande adverse, les forces de police. Or ces forces-là sont les nôtres, l’État, si minable qu’il soit aujourd’hui, reste nôtre ne serait-ce que parce qu’il vit de nos travaux, de notre argent. L’affrontement est donc « Eux » contre « Nous ».

   Je ne crois pas que les tristes sires qui prétendent gouverner (avec quelle impéritie !) le pays ignorent cela. Ils savent aussi que l’ennemi intérieur ne connaît que la loi du rapport de forces, de la violence. Toute faiblesse attirant mépris, il est vain de chercher à civiliser des barbares -au sens strict- qui de surcroît se réclament d’une religion archaïque et dominatrice. Inutile, donc, de parler des valeurs de la République, du respect de la loi à des énergumènes appartenant à des contre-sociétés régies par leurs propres codes. Quelle crainte auraient-ils des fleurets mouchetés que leur opposent ceux qui leur trouvent toujours des excuses, quels que soient les méfaits dont ils se rendent coupables ?

Il n’y a pas de solution éducative. Il est stupide d’engager plus avant une politique de la ville ruineuse et strictement sans effet bénéfique. Il est criminel de prononcer des verdicts honteusement laxistes : qui n’est pas puni récidive. On ne prend pas de gants avec l’ennemi, car lorsque guerre il y a, l’essentiel est d’opposer à l’adversaire une force supérieure et de le battre. Pour toutes ces raisons, la seule issue est l’usage de la rigueur, et ici la rigueur s’appelle la force. Et selon que la situation l’exige, la force peut aller de l’arrestation musclée, suivie d’emprisonnement et d’expulsion, à l’emploi d’armes létales. Je ne saurais trop avertir les potentats que la guerre n’est pas le combat sanitaire contre un virus, c’est l’affrontement avec un ennemi féroce qui ne rêve que de conquêtes territoriales aux dépends du pays tout entier. Alors, le droit de paix doit céder le pas à la pratique guerrière, peu importent les dommages collatéraux qui puissent advenir.

Hélas ! Nous n’avons pas à Paris les hommes à l’âme trempée qu’il nous faudrait avoir. La sortie de l’épidémie risque fort d’être l’entrée forcée de tout un Peuple dans une guerre dissymétrique qui a déjà commencé. Mondialisme et droits de l’homme mènent logiquement à cette extrémité. Soyons prêts !

Sacha

Ps : je me suis drôlement retenu, pour parler avec mesure. En réalité, vous l’avez compris, je crie « Haro & Bastonnade ! ». Demain je vous parlerai d’ autres ennemis : les banksters.

Quelle pétaudière ! Nous ne sommes pas sortis de l’auberge !

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