Racailles à l’offensive, banques à la ramasse

sibeth-et-son-masque-237x250-1Bon gu ! Hier, je parlais de l’offensive des brigands de banlieues, et la Réinfosphère comme les « réseaux sociaux » ne tarissent pas d’informations, y compris des vidéos édifiantes. À force d’à force, il est devenu difficile au soi-disant « gouvernement » de cacher les incontinences du chat sous le tapis. Aussi a-t-on délégué à QI-Vide19(1) le soin de rassurer la populace qui commence à s’inquiéter sérieusement. Confinez en paix, braves gens : « « Nous considérons qu’ à ce stade, ces agissements demeurent de faible intensité. Ils sont localisés, limités et, donc, aujourd’hui, il n’y a pas lieu d’avoir des inquiétudes. » Voilà qui ressemble à « nous avons la situation bien en mains » des communiqués de 1940, lorsque la malheureuse Armée Française faisait la course à l’échalote devant les Panzer Divisionen. On sait comment cela a fini. En tous cas, question de finir, nous aimerions bien que le soi-disant gouvernement finisse de mentir !

Mais ce n’était pas mon sujet prévu pour aujourd’hui. J’ai remis à jour le bilan des grandes banques monopolistes (voir la version antérieure de juillet 2019). Force est de constater que la situation ne s’est pas améliorée !

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La colonne « Tendance » calcule la perte de valeur de l’action depuis 2007, la dernière colonne à droite exprime en pourcentage la valeur résiduelle de l’action.

Monte dei Paschi était déjà très morte, elle est rejointe aux Enfers par la Royal Bank of Scotland et par la teutonique Commerzbank. Kaput mortuum.

Dexia n’est plus cotée depuis fin 2019. Le nombre de banques en péril de mort a augmenté (zone rouge). La Deutsche Bank est à l’agonie alors qu’on a essayé de fourguer ses dérivés actions à BNP en octobre 2019 -heureusement l’affaire a foiré- quant à HSBC, elle pulvérise le record de baisse passant de 40 en 2019 à 5 aujourd’hui. Remarquez que Crédit Agricole n’a pas mal dégusté non plus, perdant 4€ entre 2019 et maintenant. Lloyds, Crédit Suisse, Barclays sont en état stationnaire, mais sont tout de même en grand danger car leur action respective se situe à 6.82, 12.36 et 13.79 pourcents de sa valeur en 2007. Pas sûr du tout que l’intubation avec injection d’argent frais (recapitalisation) -du reste, où le prendre ?- réussirait à les sauver du tombeau.

BNP semble être à un stade critique moins avancé que les autres parmi les banques Françaises, mais elle a perdu 9€ depuis 2019. Sans surprise, deux grands vautours Américains, Bank of America et Goldman Sachs ne sont encore qu’au stade primaire de la maladie. Quant à JP Morgan -à qui le soi-disant gouvernement Français a confié la gestion du stock d’or de la France !- elle n’a perdu que deux dollars sur l’action, mais elle continue à afficher une santé insolente. Elle survivra et mettra la main sur notre or, soyez-en persuadés.

Donc de fausse monnaie en bulles, la crise financière est bel et bien en route depuis longtemps. Il est évident que la crise économique consécutive à l’épidémie (2) va mettre pas mal d’économies de pays Occidentaux par terre et que les banques agonisantes ne pourront pas faire face aux demandes de prêts -même garanties par les États- malgré l’émission faramineuse de monnaie de singe. Pour sauver celles qui pourraient être utiles, horresco referens, je ne vois pas d’autre moyen que la nationalisation et la recapitalisation sur fonds nationaux. Mais une telle opération ne pourrait être menée à bien, dans le cas de pays comme la France, l’Italie, l’Espagne, qu’à la condition de ne plus dépendre de l’Euro-Mark germanique, d’échapper à toute ingérence de l’UE et d’abroger la loi de 1973 pour revenir strictement aux emprunts faits par l’État à la banque centrale nationale. Ce n’est pas pour demain, malgré les couplets faussement « nationalistes » de Le Maire et de son patron Macron.

Citoyens, attendez-vous à en baver, à perdre votre épargne -qui est loin d’être négligeable- et à passer de 56 à 70% d’extorsion du PIB, c’est-à-dire en impôts et taxes, après la levée d’écrou ( ce « déconfinement » qui va d’ailleurs ridiculement foirer).

Sacha

(1) La soi-disant porte-parole du soi-disant gouvernement. Ce sobriquet est emprunté à l’ami Jovanovic, sulfureux éditeur de quotidien.com. Et le sobriquet colle bien au personnage désigné : jadis, Frédéric Dard (San Antonio), lorsqu’il devint mitterrandolâtre, avait affublé San Antonio d’un super-adjoint venu de l’Afrique Profonde. Cet inspecteur, Monsieur Blanc, avait une sœur répondant au doux nom de Cadillac V6.

(2) Que l’épidémie ait été ou non involontaire, les remarques de l’ami Raymond (voir « N’ayez pas les chocottes ») sur la mise en œuvre de la destruction prétendument « créatrice » (selon Schtroumpf Péteur) par les mondialistes sont parfaitement fondées. Ça va faire très mal, et il n’est pas sûr du tout que nous survivions à l’opération !

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