Salut les aminches ! Depuis que nous avons été virés de l’Élysée, notre ami Alonzo Tromondada et moi, Alfred, avons atterri dans la campagne accueillante, et seul La Conscience continue à hanter le Palais squatté par Choupinet, nous fournissant des informations intéressantes sur la paraphrénie du squatteur. C’est du lourd, nous en reparlerons peut-être un de ces jours. Pour ceux qui ne nous connaissent pas encore, le Professeur Tromondada était, sous le règne de François II Hollande, psychiatre officiel de l’Élysée, j’étais moi-même, tout pingouin que je suis, professeur de maintien de l’ alors Président et La Conscience est un petit spectre facétieux toujours prompt à fustiger les imbécillités et vilenies présidentielles.
Le Professeur ayant renvoyé aux fraises deux adolescentes complètement givrées prétendant souffrir de « troubles dans le genre » en leur recommandant de fréquenter de solides « machos » bourrés de testostérone, le prochain dingue n’étant annoncé en consultation que dans une heure, il me rejoignit dans le patio de notre villa. J’en avais fini avec la séance hebdomadaire de Pas Arctique prodiguée à prix fort à une collaboratrice « verte » de Mme Hidalgo. La villa est coquette, l’ennui est qu’elle est beaucoup trop proche de l’habitat d’un quidam à la fois stupide et bruyant.
L’énergumène en question doit souffrir de surdité si l’on en croit le niveau sonore de son téléviseur, tout comme de celui de son poste de radio, tous deux allumés tôt le matin et éteints fort tard le soir. Une surveillance indiscrète nous a révélé qu’il est abonné au Monde, à Télérama et à quelques autres feuilles subventionnées du même acabit. La Conscience, venu en ami, ayant vadrouillé dans la propriété de l’hurluberlu, nous informa avec gourmandise que le voisin porte en permanence un masque, même lorsqu’il est seul, et se prive de climatisation malgré les effronteries de la canicule, au prétexte que le sieur Véran prétend que la ventilation offre un boulevard à une peste venue de Chine.
« Cela ne m’étonne pas, dis-je, il est gavé de propagande, Covid par-ci, clusters par-là, seconde vague en sus, masques, masques, masques, distanciation sociale et tout le tremblement ! » « Certes, commenta Alonzo, et si j’en crois un sondage, soixante pour cent des sondés seraient pour le port du torchon en tous lieux, même ouverts. Ce n’est sans doute pas vrai, mais voilà un bel argument de propagande. » « Donc nous avons un mougeon pour voisin », conclus-je. Le Professeur demeura un moment songeur, puis parla :
« Certes, il s’agit bien d’un mougeon, mais gardons-nous de conclure que le mougeon
appartient à une classe sociale bien définie. On en trouve aussi bien chez les bourgeois et bobos que dans les strates populaires. L’hybridation du mouton de Panurge et du pigeon n’est pas vraiment d’ordre génétique, encore cela reste-t-il à prouver, mais me semble refléter une complication psychique affectant les comportements sociaux. En bref : le mougeon craint, croit, obéit, tout en étant frustré. » Je n’étais pas trop surpris par ces paroles.
« Je subodore une relation paradoxale entre sa crainte et sa frustration », dis-je. « Bien entendu ! répondit Tromondada, comme tout humain le mougeon subit les peurs ancestrales, il craint pour sa vie, mais à la différence de l’homme véritable qui sait pouvoir compter sur son courage, sa force, voire sa ruse, pour se défendre, le mougeon se sait inconsciemment froussard, lâche et faible, proie et non prédateur. Il se tire d’affaire en consommant bien au-delà de ses besoins et oublie la Mort. » Suivit un silence approximatif car troublé par les glapissements de RTL relayant, par-dessus le mur de clôture les blablas du sinistre Véran :
« « Je n’ai pas à donner ma confiance à ce vaccin russe », s’est borné à dire le ministre, interrogé sur les annonces du président russe Vladimir Poutine. « Nous ne sommes pas dans la démarche d’un médecin français, nous sommes dans une démarche européenne (…) qui travaille avec tous les grands laboratoires pour faire en sorte que nous ayons accès à un vaccin », a-t-il ajouté lors d’un déplacement dans la station balnéaire de la Grande-Motte, près de Montpellier, dans le sud de la France. » (sic)
Nous éclatâmes de rire ! « Véran… Varan ! Après ça, on nous dit que les Reptiliens n’existent pas ! » jubilai-je. « Oui, c’est assez désopilant, renchérit le Professeur, il fait confiance à Gilead et aux autres laboratoires Mengele, pour produire un machin coûteux et inefficace qui arrivera après la bataille et sans doute avec d’abominables effets secondaires. » La Conscience, surgissant : « Il refuse un vaccin Russe ! Comme Corne d’Auroch dans la chanson de Brassens, qui mourut d’avoir refusé des soins parce que c’était à un Allemand qu’on devait le médicament ! » « Le roi des Cons ! » dis-je. « Sans compter bien sûr l’Europe ! l’Europe ! l’Europe ! en sautant sur sa chaise comme un cabri ! » conclut Alonzo.
« L’ennui est que les mougeons vont gober ces âneries ! », regrettai-je. « Bien entendu ! renchérit Tromondada, comme je l’ai dit, le mougeon croit. Il croit au réchauffement climatique d’origine anthropique, et en conséquence il défile derrière l’autiste Suédoise et roule à trottinette. Il croit que l’Europe c’est le bonheur, la paix et la prospérité et ne considère jamais les ravages occasionnés par la Commission. Il croit aux bienfaits d’un gouvernement mondial et ne voit pas que l’ONU est un promenoir d’anthropophages. Il croit que les pervers sont des gens sains d’esprit et applaudit à la gaypride. Il croit que l’immigration est une chance pour le pays et ne considère jamais les crimes qu’elle occasionne. Donc il croit toutes les fariboles que raconte le gouvernement à propos de la peste asiatique et se fera vacciner à grands frais… »
« Et comme toute croyance, repris-je, ces délires témoignent d’un abandon total et du principe de réalité et du doute cartésien, disons du simple bon-sens. » « En effet, dit le Professeur, et la croyance est d’autant plus forte que la Bonne Parole émane du Gouvernement. Car le mougeon croit tout ce qui vient de l’État parce qu’il a totalement abdiqué de son autonomie. » « Ah ! l’interrompit La Conscience, Tocqueville en son temps avait déjà remarqué ce travers ! » « Donc, dis-je, le mougeon acceptera volontiers qu’on restreigne son autonomie -sa liberté si l’on préfère- et qu’on le pille pourvu qu’il ait l’illusion d’être aidé et protégé ? » « C’est cela, répondit Alonzo, mais ne croyons pas pour autant qu’il ne souffre pas de cet abandon, il est fondamentalement frustré, mais ne l’avouera jamais ! » « Voilà le paradoxe entre la peur et la frustration » conclus-je.
« D’accord avec vous, Alfred, dit le psy, mais n’oublions pas l’obéissance passive du mougeon. Il a rempli consciemment le ridicule papier avec lequel il s’autorisait des sorties, et même pas avec la crainte de l’amende. Maintenant, il porte un masque en tout lieu. D’une manière générale, même frustré, le mougeon est incapable de révolte. Il acceptera sans broncher des documents officiels en écrÉTINure inclusive et un état civil avec « parent 1 et parent 2 », le 80 KmH sur les routes, le 110 sur les autoroutes, ce ne sont que des exemples. Il parlera la novlangue du politiquement correct. Tout cela même si en son for intérieur quelque chose lui dit que ce sont des conneries. »
« Ah ! Certes ! ricana La Conscience, et le mougeon entend bien que tout le monde obéisse passivement comme lui. Au besoin, il dénoncera le contrevenant aux zautorités. » « Exactement, rechéri-je, il suffit de voir le regard haineux des abrutis masqués qui me croisent dans la rue alors que je refuse de porter le masque ! » « Preuve de frustration ! commenta Tromondada, et ne doutez pas que quelque jour les mougeons s’en prendront violemment aux gens qui ne pataugent pas dans leur fange. La frustration engendre la violence. »
« Eh bien ! Nous ne refuserons pas de recourir au bourre-pif pour les calmer ! » explosai-je. « Je crains bien que vous ne soyez bientôt servi ! » déplora le psy, « le mougeon s’ensauvage comme n’importe quelle racaille, mais il est plus craintif : il se venge en votant et en mouchardant ».
De l’autre côté du mur de clôture, entre deux séances de propagande du ministère prétendu de la santé et les interventions des soi-disant « experts » télévisuels semant la panique, le Mougeon Masqué qui n’avait rien perdu de notre conversation commençait ainsi sa lettre : « Monsieur le Procureur de la République, il est de mon devoir de vous informer que mes voisins… » Il ne comprit pas d’où vint l’énorme baffe qui le fit tomber cul par-dessus tête tandis que La Conscience s’envolait en riant.
Alfred.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !