Je regardais jeudi soir, et avec quelle passion, l’arrivée du « vadrouilleur » (en technoricain « rover ») Persévérance sur Mars. Tout était bien expliqué par le commentateur de la chaîne Techniques spatiales relayant en direct les images du Jet Propulsion Laboratory. L’expédition avait été évoquée par notre CNES, dont un engin, SuperCam, équipe le vadrouilleur. L’ambiance était tendue : réussira ? Ne réussira pas ? En fin de compte, on se prend au jeu, le spectateur regarde le tableau de bord du JPL. Plus de 18 000 KmH lors de la rentrée dans l’atmosphère martienne, le bouclier thermique est soumis à rude épreuve, puis il est largué, l’engin porteur allume ses fusées d’atterrissage, largue le vadrouilleur, un parachute se déploie, Persévérance touche le sol, position stable : c’est gagné pour cette partie cruciale de la mission. L’équipe du JPL exulte.
Grandiose démonstration, à plus de deux millions de kilomètres de la Terre, les signaux de commande relayés par le véhicule porteur tournant en orbite martienne. Une grande aventure commence, car dans quelque quatre ou cinq ans, un engin viendra récupérer les échantillons du sol de Mars collectés par Persévérance. Il est très probable qu’un jour, des humains (de vrais humains, pas des cyborgs !) prendront pied à leur tour sur la planète rouge. Voilà la nouvelle frontière à conquérir… par des pays techniquement avancés.
Cet exploit rend bien petites, bien caduques, les revendications quérulentes et parfaitement infondées des « indigénistes », « décoloniaux » et autres « intersectionnels », tous gavés d’argent public même en situation illégale. Car leur « civilisation » qu’ils ont bien vite abandonnée pour venir profiter du « social » en France n’est pas capable d’exploits tels la conquête d’une planète. Il est stupide de la part des quelques collabos « blancs » (en réalité Bounty inversés) de faire chorus avec leurs pleurnicheries, et les énergumènes de cet acabit sévissant dans les universités américaines ou françaises sont non seulement stupides mais franchement déments de même leur prêter l’oreille. Une université, dans l’Illinois, s’en prend même aux mathématiques au prétexte parfaitement insane qu’elles seraient… racistes !
Oui, les mathématiques ont pris un essor considérable à partir du XVIIe siècle en Europe, chez ces Blancs tant honnis. Sans nier l’héritage de l’Inde, de la Perse -dont les musulmans se sont emparés sans vraiment l’enrichir-, de la Grèce, force est de constater que telle est l’œuvre de notre civilisation occidentale. Peut-être les mathématiques portent-t-elles la marque de notre culture, il faudrait chercher en quoi, mais c’est finalement de peu d’importance, il n’empêche qu’elles constituent un outil de modélisation universellement utile et maniable. Les peuples de l’Asie, Japonais, Chinois, Coréens pour n’en citer que quelques-uns, n’ont pas tergiversé : ils ont adopté nos mathématiques, se les sont appropriées, et, puisque l’Occident entre en décadence, feront mieux que nous parce qu’ils auront été portés sur des épaules de géants pour devenir eux-mêmes des géants. « Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, disait Nicolas Tesla, pensez en termes d’énergie, de fréquence et de vibration » ; or tout cela s’exprime par des équations, dont celles de Maxwell. Alors, personne n’empêche les pleurnichards « décolonialistes » d’en faire autant, qu’ils retroussent leurs manches, qu’ils aillent à l’école, qu’ils s’abîment dans l’étude au lieu de chouiner sur leur sort qui n’est triste que parce qu’ils écoutent les salopards progressistes leur dire qu’ils sont malheureux chez nous.
Revenons sur Mars. Nous avons une belle démonstration de la synergie des mathématiques, de la physique et de l’industrie (ingénierie) qui défrichent des terres inconnues. Nous avons encore chez nous d’excellents mathématiciens, d’excellents physiciens, d’excellent ingénieurs, mais l’effondrement tragique de l’enseignement, s’il n’y est pas promptement et sévèrement porté remède, finira inéluctablement à tarir la source de ces talents. On n’abaisse pas, sous l’insupportable prétexte de « discrimination positive », les meilleurs au niveau des cancres. La raison veut que l’on fasse exactement le contraire. Écrivant cela, je ne me fais pas d’illusions, les margoulins qui gouvernent ont un projet : la culture ethnocidaire de la table-rase où ne survivront que des nantis instruits face à la multitude des ignorants-consommateurs.
Alors, qu’Athéna, la Déesse au yeux pers, la Raison guerrière, écrase tous les Encelade qui condamnent notre civilisation à l’imbécillité et à la disparition.
Sacha
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