Metaverse delendus est

cheveche-athena-smallJe n’ai évidemment pas écouté le verbiage de Macresse-Pécron, dont moult commentateurs disent qu’il fut un pensum ânonné de platitudes électoralistes, ce qui ne m’étonne guère venant d’une élève d’Ali Juppé. Toutefois, des bribes en sont citées sur la toile, et parmi celles-ci j’ai entendu, verbatim :

« Une France connectée qui multiplie les chances de mieux s’informer, se cultiver, de mieux travailler. Connectée mais pas isolée devant son écran, perdue dans le métaverse. »

Purée ! Le métaverse, kekséksa ? Puisque la péronnelle parle de « France connectée », cela doit s’acoquiner avec le numérique, l’internet et autres nuisibles fariboles, comme si la toile n’était pas aussi un moyen de désinformation, de propagande autant qu’un instrument de réinformation, et en tous cas pas un moyen de culture. Se cultiver exige un effort intellectuel, la culture ce n’est pas le prédigéré, le prêt à consommer, le prêt à penser que déversent les flux de bits numériques.

Mais le métaverse ? Après enquête, c’est une sorte de Matrix.  Il paraît que ce machin a été inventé en 1992 par un certain Stephenson. Ce serait un « monde » parallèle, complètement inexistant ailleurs que dans la folie numérique, auquel on accèderait au moyen d’un stupide « casque » sophistiqué. Alors, l’imbécile casqué n’est plus lui-même en chair, os et connerie, mais un avatar numérique de lui-même qui peut se « mouvoir » et interagir avec d’autres zavattars.

Autant dire que c’est une vaste fumisterie, ce que confirme involontairement la Montagne de Sucre, je veux dire Zuckerberg, le malfaiteur de Fesse-Bouc : « Les « métavers » sont un ensemble d’espaces virtuels où vous pouvez créer et explorer avec d’autres personnes qui ne se trouvent pas dans le même espace physique que vous. (…) Vous pourrez passer du temps avec des amis, travailler, jouer, apprendre, faire du shopping, créer et plus encore. » C’est surtout une affaire de gros sous : « une vague économique capable de créer des opportunités pour les gens dans le monde entier ! ». Vu ? Le gros mot « économique » est lâché.

Cela témoigne d’une volonté de s’éloigner encore davantage du réel de la vie en se réfugiant dans un monde purement fictif, dans la Matrice, en contradiction exacte avec ce qu’est la communication qui suppose non l’in-præsentia physique (ou numérique) de la Personne, mais bien son in-absentia formel, l’Autre pouvant bien tout de même se trouver physiquement à côté de nous. Cela n’empêche pas un certain Boullier, prof à Science-Pol-Pot, de pérorer : « L’idée c’est de générer un univers virtuel entièrement numérique mais connecté au monde réel. Ce dernier nous permet d’interagir en générant des activités de tous types, des jeux, des discussions. » Connecté au monde réel ? Oui, si cela débouche sur des commandes d’objets parfaitement inutiles chez Bezos&Jassy d’Amazon ou de voter pour « élire » un Macresse ou une Pécron via l’internet. Mais en réalité, il suffit de considérer les actuels jeux vidéo dans lesquels un Uzul quelconque, idiot et épais comme un cure-dent peut devenir par la force d’un avatar un super-héros ! Question de connexion au réel, c’est plutôt raté !

Autrement dit, « ils » ont tout intérêt à ce que des nouilles intellectuelles se réfugient dans la matrice afin d’oublier, surtout d’oublier, le monde réel qu’ « ils » gouvernent. C’est fort, tout de même, que d’inventer des niais prisonniers de la fiction au point de n’être plus que des pantins taillables et corvéables à merci ! Je repense à un texte que notre prof de Français, Duduche, nous avait fait lire en classe de cinquième, une diatribe de Georges Duhamel (1884-1966) contre le cinéma américain qu’il fustigeait d’être « un divertissement d’ilotes, un passe-temps d’illettrés, de créatures misérables, ahuries par leur besogne et leurs soucis. C’est, savamment empoisonnée, la nourriture d’une multitude que les Puissances de Moloch ont jugée, condamnée et qu’elles achèvent d’avilir. » Eh bien ! Vous voyez, cher Maître, que les malfaiteurs ne cessent de perfectionner leurs méfaits !

Vous avez pressenti la suite, cher Georges Duhamel, lorsque vous écriviez : « J’affirme qu’un peuple soumis pendant un demi-siècle au régime actuel des cinémas américains s’achemine vers la pire décadence. J’affirme qu’un peuple hébété par des plaisirs fugitifs, épidermiques, obtenus sans le moindre effort intellectuel, j’affirme qu’un tel peuple se trouvera, quelque jour, incapable de mener à bien une œuvre de longue haleine et de s’élever, si peu que ce soit, par l’énergie de la pensée. J’entends bien que l’on m’objectera les grandes entreprises de l’Amérique, les gros bateaux, les grands buildings. Non ! Un building s’élève de deux ou trois étages par semaine. Il a fallu vingt ans à Wagner pour construire la Tétralogie, une vie à Littré pour édifier son dictionnaire. »

Oui, le monde occidental est dans la pire décadence, il a ses pervers, ses wokes et ses phynanciers (comme l’écrirait le Père Ubu) internationaux et tout y est pourri. La perversion et la paranoïa le mènent.

Qui ne verrait pas, à moins d’être un zavattar dans le métavers, que la covifolie relève exactement de ce monde de la Matrice ? Je n’ai jamais pris les Fauci, Macron, Véran et autres coyotes pour des fous ou des imbéciles ; je n’ai jamais cessé de les considérer comme des salauds de manipulateurs, illustrant parfaitement le Paradoxe sur le Comédien de Diderot. L’erreur est de croire que le comédien éprouve les passions qu’il joue sur la scène, expliquait le philosophe, au contraire il est froid et maître de lui, ce qui lui permet de faire éprouver au spectateur les passions qu’il joue: « les fous sont au parterre ». Apparemment, Macresse-Pécron n’est pas un bon acteur, soit dit au passage, mais les Zuckerberg, Fauci, Véran et consorts en sont d’excellents, et les nigaud du métaverse sont les fous du parterre.

Il faut avaler la pilule rouge pour sortir de la Matrice et revenir au réel. La pilule rouge a dans ses ingrédients la ruine du numérique. J’ai imaginé, dans un roman à paraître, la destruction du Monde Nouveau par une éruption solaire gigantesque dont le flux de particule grille toutes les installations numériques. Eh bien ! C’est un peu de qui est arrivé très récemment à quarante satellites de SpaceX ratiboisés par un orage magnétique. Dommage que ce soient des satellites lancés par Musk, parce que ce gars-là me semble nettement moins nuisible que les autres. Mais bon… Il faut détruire la Matrice métaverselle car elle est nuisible. Le plus étrange est qu’elle s’appuie sur des techniques de bourrin pas trop difficiles à contourner (je travaille sur cette question). « Pièce de huit, feu ! » dis-je aux pirates informaticiens.

En attendant… Les manipulateurs socialistes ont bien réussi leur coup en privant trois candidats plausibles (Zemmour, Le Pen, Mélanchon) d’accéder à la pestilentielle faute de parrainages, car les maires sont soumis au chantage des subventions. Pas question de retour au réel, on vous enferme dans le métavers avec les zavattars Macron-Pécresse !

Mais, bon Dieu ! Qu’attendons-nous pour prendre les armes ?

Sacha

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