Pays indigne de ses grands hommes !

professeur-montagnierUn grand homme vient de nous quitter. Le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine en 2008, pour avoir identifié, en 1983,  avec ses associés, le virus du sida. Le Professeur était un de ces savants dont un pays digne de ce nom devrait s’enorgueillir et méritant un hommage public. Las ! La république bananière ne s’est fendue que d’un communiqué réduit au strict minimum. C’est qu’en France, jadis « mère des arts, des armes et des lois », l’on déteste l’excellence, l’intelligence, le courage de s’aventurer hors des sentiers battus. Il suffit pour s’en convaincre, de lire les titres de la presse des milliardaires, par exemple : « Mort de Luc Montagnier, découvreur controversé du sida » (La Croix), « Luc Montagnier, prix Nobel et antivax, est mort » (Huffington Post).

Luc Montagnier n’a reçu d’hommages que de vrais savants internationaux, de ceux qui cherchent et trouvent, comme le Professeur Raoult (voir le widget «Hommage au Professeur Luc Montagnier ») , mais certainement pas des plumitifs du Quotidien du Médecin qui ose : « Mort du Pr Luc Montagnier : du Nobel aux errements scientifiques ». Les vrais savants se reconnaissent entre eux, les médiocres aboient. Ce n’est pas nouveau, certes. Surtout en ce moment de covifolies, où la raison a été détrônée par le « ressenti » sentimental, la pleutrerie et la corruption. Par exemple, les philistins prétendent que Montagnier était « antivax », injure minable à la mode, alors que Luc Montagnier disait simplement qu’un vaccin, qui s’adresse à titre préventif à des personnes saines ne doit pas présenter de danger. Très logiquement, il se méfiait des soupes ARN du big-pharma, qui n’offrent aucune garantie d’innocuité à court, moyen ou long terme. Autrement dit : un vaccin ne doit pas être prescrit selon la règle mercantile « bénéfice/risque ». C’est de bon sens même.

Signe des temps ! Jadis, la république, toute femme sans tête qu’elle est, témoignait quelque respect aux découvreurs. La discussion était scientifique, non politique. Elle n’est plus aujourd’hui que controverse politique, au pire sens du terme. Ceci conduit à examiner, parmi les vices de cette pseudo-démocratie qu’est la république, un point particulier. Le principe politique d’égalité, claironné depuis 1789, s’est peu-à-peu transformé en une ritournelle affreusement clabaudée dans la chansons des tueurs révolutionnaire, le Ça ira : « Celui qui s’élève on l’abaissera
Celui qui s’abaisse on l’élèvera. 
» Nul besoin d’être grand clerc pour constater que les médiocres n’ont conservé que l’abaissement de celui qui s’élève (ou tente de le faire) et n’ont aucun intérêt à élever celui qui s’abaisse.

Cet abaissement se constate partout. Les philistins, les médiocres et les mercantis aiment l’égalité sous la forme « qu’aucune tête ne dépasse … sinon nous la couperons ! ». Conséquence, un nivellement par le bas, la crétinisation intégrale. La république sous sa forme actuelle, et son école, ont finalement abouti dans ce funeste projet. Voyez l’ignorance encyclopédique et la stupidité des médiocres qui gouvernent ce pays ! Nous sommes la risée du monde. Nous n’avons plus d’élites, et ceux que l’on appelle aujourd’hui « élites » ne sont que de sombres crétins suivant passivement les sentiers battus. Point d’audace, surtout ! Être audacieux, c’est subversif, et même essayer de comprendre, c’est commencer à désobéir !

Honteux, lamentable, abject. Il n’y a pas d’avenir pour l’intelligence dans ce pays de république bananière. Rien de mieux que le « panem et circenses » des tyrans de Rome, et pas, surtout pas, de génie !

J’aurais voulu terminer sur une note d’espoir, mais c’est impossible lorsque je constate que les médiocres envoient les chars de leur gendarmerie contre un convoi (malheureusement) pacifique dit « de la Liberté », nomment au Conseil d’État des énergumènes à leur botte et donc bétonnent ce « système » où copains et coquins manœuvrent pour demeurer au pouvoir. Mais, bon Dieu ! NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES DE CET EFFONDREMENT pour avoir écouté les sirènes de la prétendue démocratie et laissé, par pleutrerie, les voyous s’installer au pouvoir et y demeurer.

Faute d’accepter de verser son sang pour une grande œuvre nationale, ce peuple décérébré subira justement le sort réservé aux décadents. Il ne restera, dans la mémoire des peuples de la Terre, que le souvenir de grands savants Français ayant apporté des bienfaits à toute l’humanité. Tout le reste sombrera dans l’oubli, sauf la honte.

Repose en paix, Professeur Luc Montagnier, ta gloire restera dans la mémoire humaine, les médiocres qui t’ont vilipendé tomberont dans la poubelle de l’Histoire avec ce peuple qui les a laissé faire.

Sacha

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