Mais C’EST la démocratie !

les-pieds-nickelesVoyez, de l’Ukraine je me fous. Que Vladimir Poutine en ait eu marre de se faire balader huit ans durant par les marionnettes des Yankees, cela se comprend. Imaginez qu’au bout de votre village un accapareur ait petit à petit exproprié les maisons et domestiqué les anciens propriétaire, et qu’il persuade votre voisin, le dernier propriétaire avant vous, de pointer sur votre jardin un canon fourni par l’accapareur. Vous lui direz d’abord gentiment d’enlever le canon, il vous dira « oui » mais s’en servira au prétexte d’éliminer les taupes qui buttent près du mur mitoyen. Vous élevez un peu le ton, mais le voisin stupide continue. À la fin, vous allez sauter le mur et frotter les oreilles du voisin, non ? Eh bien ! C’est ce qu’a fait Vladimir Vladimirovitch.

Aussi sec, la basse-cour européâstre s’est mise à caqueter et brandir des « sanctions » (ce qui fait rigoler les Chinois). On va voir ce con Vavoir (pardon : ce que l’on va voir) et on soutient Zelenski, le danseur en tutu et stiletto. On couine, on a peur, on rameute l’habituel agresseur des peuples (Serbie, Libye au hasard). On obéit à Von der La Hyène qui n’a aucun mandat électif ni constitutionnellement aucune autorité, on bloque RT et Sputnik. Bref : on fait un nouveau coup d’état européâstre, acte II du Great Reset de Schwab. Mesures économiques ridicules, meurtrières surtout après les dévastations de la politique dite « sanitaire » (acte I). Camarade, c’est toi et moi qui allons en faire les frais.

Bref, les scélérats à la solde de Washington se mettent à la remorque du véritable agresseur, et ce sont les peuples de l’Europe de l’Ouest qui vont trinquer. Naturellement, le danseur de claquettes élyséen se met à la remoque de Van der La Hyène et, en bon agent des Yankees, obéit directement à Washington. L’ignoble recommence avec sa politique du « kwakilankoute », il s’en fout, il a des ordres et de toutes façons ce n’est pas lui qui paiera, ni BlackRock. On fera de la monnaie de singe, une fois encore, et c’est nous qui paierons la planche à billets.

Ce qui est navrant, dans cette affaire, c’est que des Slaves s’entre-tuent pour le compte des banksters mondialistes sis à Wall-Street. Et que cela tombe au moment où quelques-uns espéraient se débarrasser du tyran élyséen à l’occasion d’une élection. Mais le calendrier de la Russie n’est pas le nôtre, évidemment. Ben camarades, c’est plié. Le trou-du-cul, tel le geai les plumes du paon, s’est travesti en chef de guerre. Il paraît qu’il a dit « franchement », hier-soir, aux Français qu’il déteste, qu’ils allaient en baver mais… pour la bonne cause ! En tous cas, c’est plié, malgré les efforts de Zemmour, les VRAIS problèmes mettant en question la survie de la France ne seront pas même abordés. On ne verra que le pitre jouer au  « chef de guerre » avec la bénédiction d’une majorité d’imbéciles.

Vous éprouvez tous les conséquences de la crise économique aggravée par les covifolies, l’inflation, les carbures au prix du N°5 de Chanel et ainsi de suite. Cela ira de mal en pis, soyez-en sûrs. Et naturellement, le malfaiteur de l’Élysée vous couinera « c’est la faute à Poutine ! ». Si ce crétin de Macron avait commandé le Titanic, c’est sûrement l’iceberg qui aurait eu tort !

Donc l’élection, pouic ! On en reprend pour cinq ans. Cela me rappelle un séminaire tenu par mon vieux Maître. Verbatim :

« On est véritablement bloqué. Alors maintenant on nous dit : « Vous avez la li­berté parce que vous votez ». Que ce soit le fait du prince qui décide -la majesté, comme je vous disais- ou bien que ce soit la majorité d’imbéciles qui à ce moment-là nous contraignent à voir tel ou tel guignol à la sortie, moi je ne vois pas la diffé­rence : le fait du prince ou le fait du peuple, c’est toujours aussi con.

(…)

La décision est pour les gens libres. Comme je n’en connaît pas ici, autant qu’on s’en passe, qu’on dorme avec un seul niveau. Ce n’est vrai­ment pas la peine d’élire qui que ce soit. Car non seulement ils ne sont pas libres, par-dessus le marché ils sont incompétents… Je vous dis, les trous du cul de la ri­bambelle. Ce n’est pas que je manque de respect envers nos autorités, mais enfin, si vous êtes lucides, vous vous rendez bien compte qu’en géné­ral, comme disait Clémenceau: promoveatur ut amoveatur. Il n’y a qu’à le pro­mouvoir pour qu’il me débarrasse ».

C’est ce qui va se passer, malgré un baroud d’honneur du Z. Pas la peine de couiner « ya plus de démocratie ! » car C’EST la démocratie, à savoir : le plus tyrannique des régimes ne tient que par la volonté d’une majorité du peuple. Tant que ça ne pète pas, c’est jugé comme équitable. Mon vieux Maître le disait dans les années 80 du siècle dernier, et j’ai appris depuis qu’Alexandre Zinoviev pensait à-peu-près comme cela. Et c’est sans doute vrai : une majorité a a accepté les méfaits covidesques de Macron et de sa clique de pieds-nickelés, et fait de même sur l’Ukraine et les « sanctions ».

En général, le rapport imbécillité/lucidité est de 60/30. Par exemple, dans l’expérience d’Ingram, 62% de sujets infligent une secousse électrique mortelle à une victime expérimentale. C’est à-peu-près la même chose lorsque des imbéciles, cédant à la vox populi voient longue une barre plus courte que les autres. Naturellement, en bons crétins, ces gens-là subissent la tyrannie mais finissent par s’identifier au tyran et maltraitent les 30% de gens lucides. Mais, encore une fois, C’EST la démocratie, puisque c’est, comme l’exprimait Tocqueville, « la dictature de la majorité ». Imagineriez-vous qu’un Kim-Jong Il resterait en place si la dictature de la majorité ne le légitimait pas ? Eh bien ! Il y a une majorité pour légitimer le pervers élyséen, donc il a déjà gagné la partie. Ce n’est évidemment pas une raison pour baisser les bras puisque les seuls combats perdus d’avance est ceux que l’on ne livre pas.

 Ce que je constate : le plan Yankee a bien fonctionné, du moins concernant la France. Elle est DÉJÀ sortie de l’Histoire. Mais l’Histoire est une spirale : on a bâti les églises sur les temples Romains (espérons que l’on ne bâtira pas de mosquées sur les ruines de nos cathédrales !) ; donc nous devons, au lieu de chialer sur le cadavre de la France morte, songer à fonder autre chose. C’est aux 30% de lucides, aux méprisés, aux réfractaires que je m’adresse. Le sang coulera, c’est inévitable, mais ce n’est qu’un horrible moment à passer. Après… qui vivra pourra.

Antonio Le Plâtrier

NDR : Bienvenue à notre nouveau contributeur, Antonio le Plâtrier que vous pouvez aussi retrouver sur GETTR.

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