L’hystérie politique cache des manigances

macronpoutine(Cette image est fort appropriée dans la situation « géostratégique » actuelle, NdlR)

C’est le bordel ! Même le camp patriote est divisé sur cette guerre entre la Russie et l’Ukraine, si j’en juge par des prises de position contradictoires exprimées sur GETTR. En fait, j’en suis d’accord avec Papacito, ce conflit ne nous concerne pas, nous autres qui avons d’abord à défendre notre pays contre des ennemis intérieurs, et nous devons dissuader quelques jeunes gens tentés d’aller « casser du Popov » à l’appel de sales « boomers » obèses, ces soixante-huitards gavés prompts à suivre, en glapissements seulement, n’importe quelle gestapette et autre Béchamel. Commençons donc par nettoyer notre propre écurie.

L’entreprise ne pourra plus être menée par les voies légales, comme l’a expliqué hier notre ami Antonio le Plâtrier. L’Immense Président Macron, Seigneur des Armées, joue à fond son rôle de cabot, entraînant l’ensemble de la caste politique dans l’occultation des vrais problèmes, ceux concernant directement les Français. Ce n’est pas Kiev, mais Paris, l’Ukraine, mais la France, qui sont concernées. Voilà un fait indubitable que les stratèges de plateau, remplaçant les médecins du même acabit, s’efforcent de cacher. Et ils y réussissent. Mais les manigances sont comme les poupées Russes : elles s’emboîtent. Il y a donc encore un autre loup.

Croyez-moi ou non, mais c’est un fait : les intuitions me viennent très souvent du demi-sommeil, lorsque l’esprit s’abstrait du tohu-bohu du monde pour laisser monter à la surface des pensées gisant ordinairement au fond du subconscient. Certains auront probablement connu ce brusque éveil, cet « Eurêka ! » lorsque du magma sirupeux de l’endormissement surgit tout armée la solution d’un problème mathématique, informatique, technique ou d’un ordre tout autre.

Cette fois, mon eurêquation est la suivante : « Par Zeus ! Ils en profitent pour bétonner leur projet d’intégration européastre ! » Et les pièces se mettent naturellement en place. Jusqu’ici les pays captifs de l’UE s’étaient contentés, à part la France, de se placer sous le bouclier de l’OTAN, financé très majoritairement par les États-Unis. L’avantage de cette dépendance était de ne pas consacrer trop d’argent à la défense, on se contentait d’armées symboliques ou presque. Donald Trump les avait prévenus : si vous voulez continuer comme cela, il va falloir mettre plus d’argent dans l’escarcelle. Et voilà que l’on nous annonce une brusque augmentation des budgets militaires, par exemple en Allemagne. Cela annonce quelque chose.

Peut-être est-ce une résurgence de l’idée d’une défense intégrée européenne, Macron y pense depuis toujours, mais il n’est pas sûr que ses maîtres de Washington y soient favorables, car l’OTAN est leur bras armé en Europe et préfèrent pousser l’intégration dans cette officine agressive. Il faut aller au-delà dans l’analyse. Une défense intégrée procède de l’idée d’un régalien européâstre. C’est déjà fait en matière de « justice » avec la cour de justice européenne et la cedh de triste réputation. C’est plus problématique en matière de budget, de sécurité intérieure, de diplomatie. Concernant ce dernier principe régalien, l’UE est carrément ridicule. L’idée sous-jacente, à vrai dire maintes fois exprimée par les fanatiques européâstres, est donc de poursuivre l’intégration dans l’UE jusqu’à établir un régalien suprême européen, effaçant définitivement ceux des pays captifs. Ils pourraient parler d’ « europe fédérale »… moins l’autonomie des États jadis souverains, au contraire de la Suisse et même des États-Unis.

Nous avons depuis 2020 des exemples de ce régalien, largement usurpé puisqu’il ne figure nullement dans les textes. Le premier est celui de la gestion de la « crise » sanitaire parfaitement téléphonée. La commission européâstre s’en est emparée, c’est elle qui a négocié en totale opacité avec les scélérats du « big-pharma » et nul, sauf les patriotes, n’y a trouvé à redire. Récemment, c’est Von der Leyen, la très douteuse cheftaine de la commission, qui a décidé « souverainement » de bannir les chaînes Russes RT et Sputnik des ondes, laissant le champ libre à la propagande otanienne, et les pays captifs ont obéi passivement. Tout cela, donc, pue le coup d’état.

Il devient alors évident que la situation géopolitique, ou géostratégique, a trouvé ses Géo Trouvetou. L’histoire montre que si l’on désigne un adversaire, si l’on monte en mayonnaise les agissements de celui-ci, un groupe auparavant désuni a tendance à se souder, du moins provisoirement, en une « union sacrée » pour faire face à la menace, réelle ou fictive. En l’occurrence, la menace contre l’UE est fictive, Macron n’a-t-il pas lui-même avoué, me dit-on, que « nous ne sommes pas en guerre contre la Russie » ? Donc il est pratiquement certain, pour moi au moins, que le conflit Russo-Ukrainien, intelligemment exploité, ne peut que servir les intérêts des euro-mondialistes. On évitera d’attirer l’attention ailleurs que sur les « atrocités », « barbaries », bobards de guerre, et autres âneries, afin d’agir en catimini jusqu’à ce que, apparemment venu du néant, surgisse le totalitarisme ouest-européen. Le pire est que les naïfs trouveront cela normal.

Naturellement, les plats spécialistes de plateaux éviteront de mettre la lumière sur la manigance, contrairement à ce que je fais. Mais soyez attentifs aux manœuvres, décisions, actions européâstres à la faveur du conflit, je suis pratiquement sûr que des icebergs en partie émergés manifesteront des dangers titanesques pour les pays captifs de l’UE.

Veillons et soyons prêts à sonner la Diane !

Sacha.

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