Non, l’élection n’est pas jouée d’avance. Battons-nous !

Je pensais être immunisé contre la propagande macronique. Pas de chance : voilà que j’ai écrit, dans mon premier article « Ben camarades, c’est plié » et « en tous cas, c’est plié, malgré les efforts de Zemmour, les VRAIS problèmes mettant en question la survie de la France ne seront pas même abordés. » Enfin : « Donc l’élection, pouic ! On en reprend pour cinq ans. » J’aurais mieux fait de tourner cinq fois le clavier dans ma tête avant d’écrire ces imbécillités.

Après en avoir discuté avec notre Camorra, autour d’un Chiroubles dans l’arrière-salle de chez Nénesse, là où les robocops de Macron n’entrent jamais, j’ai regardé sur YouTube le grand spectacle de Zemmour à Toulon, illuminé par le ralliement de Marion, et je me suis dit qu’une telle ferveur changeait la donne.

Certes, après deux années de matraquage coviduresque, le vomis des médias de grands chemins s’est muté en une ode melliflue et larmoyante aux ukronazis et autres pervers de Kiev, en détestation de Poutine, bref en propagande mondialo-atlantiste de bas étage. Je suis suffisamment réinformé pour tenir cela pour fiente de pigeon.

Certes, cela fait l’affaire du malfaiteur élyséen. Je suis tombé sur un dithyrambe prononcé avec beaucoup de conviction par la gestapette à cache-nez rouge en l’honneur de son Baphomet de chez les banksters. L’idée générale était que 1) Macron est chef de guerre et 2) qu’on ne change pas le chef de guerre en pleine bataille. Ben pardi ! Il n’a très probablement jamais appris que Joffre, ayant à son actif la victoire de la Marne, s’est fait éjecter au moment de la bataille de Verdun. J’ai ce souvenir-là, ainsi que celui de MacArthur viré par Truman ; il y en a bien d’autres !

Peu importe à la gestapette, son message est : on est en guerre, l’Immense Président Macron est chef des armées, gardons-le et pas la peine d’aller voter, d’ailleurs il gagnera.

Le vérité m’a sauté aux yeux : croire que les carottes sont cuites, c’est très précisément ce dont veulent nous persuader la clique macronique et ses maîtres banksters mondialistes. Il n’y a pas de doute : Macron fait tout pour que le bilan des cinq années où il s’est comporté comme un tyran, prévaricateur, concussionnaire, pervers, ne soit jamais discuté. Il préfère jouer les fanfarons face à un Poutine qui ne peut que se moquer de lui tant il est creux et vil, cet élyséen par effraction.

Toutefois, le bilan s’inscrit dans la vie et la chair des gens du peuple. Bien sûr, il y a trop d’imbéciles pour absorber l’opium de la propagande et ne pas -pas encore- éprouver de douleur. Mais il y en a également qui crient comme des diables dans un bénitier, qui grondent, qui veulent la chute du tyran. Nous devons expliquer aux drogués de propagande ce qu’il en est : puisque Macron ne veut pas de bilan, détaillons-le, ce bilan catastrophique, auprès des gens de trop de foi macronique.

En réalité, rien n’est perdu, il peut se passer des tas d’évènements en trente jours, et si nous travaillons bien, le squatter de l’Élysée pourrait se retrouver Gros-Jean comme devant et bientôt face à ses juges. Car il nous a joué des tours pendables, et nous devons l’arrêter. Rien, rien n’est joué d’avance, Macron !

Antonio le Plâtrier