Les démons du Bien

cheveche-athena-smallComme vous le savez, notre Camorra lit très attentivement The Real Anthony Fauci de Robert F. Kennedy Jr. Le premier chapitre, Mismanaging a pandemic, nous montre preuves à l’appui les manœuvres de Fauci, opérant de manière honteuse et criminelle au service du Big-Pharma. Tout est documenté, dans la longue liste des références j’ai retrouvé maints articles que j’avais moi-même épluchés très attentivement, n’accordant aucune confiance aux mensonges de la propagande gouvernementale relayés par les médias de grands chemins et leurs Diafoirus de plateau. Il est frappant de constater que la macronie et ses séides ont suivi très exactement la « politique » criminelle de Fauci et de ses commanditaires, ce qui prouve -et l’alignement sur l’OTAN Yankee dans l’affaire ukrainienne renforce la preuve- que les traîtres qui nous gouvernent sont les agents des ploutocrates Américains. Il ne fait aucun doute que, si la propagande arrive à monter en mayonnaise (la moutarde, en l’occurrence ne manquera pas !) la nouvelle invasion des dérivés de la souche Omicron, nos criminels locaux agiront ne varietur en parfaite harmonie avec leurs maîtres et leurs complices de la commission de Bruxelles.

 R.F. Kennedy commence son second chapitre, Pharma profits over public health, par une citation de C.S. Lewis mise en exergue :

« Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the worst oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated, but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience. » C.S. Lewis

« De toutes les tyrannies, une tyrannie exercée sincèrement pour le bien de ses victimes peut être la pire oppression. Il vaudrait mieux vivre sous des barons voleurs que sous de toutes puissantes mouches du coche. La cruauté du baron voleur peut quelquefois se mettre en sommeil, sa cupidité peut à un moment donné être satisfaite, mais ceux qui nous tourmentent pour notre bien nous tourmenteront sans fin car ils agissent ainsi avec l’approbation de leur propre conscience. »

C’est très bien choisi, et l’on peut (com)prendre ces paroles, les considérer selon plusieurs points-de-vues. Le fait est qu’il y a des personnages disons non-hypocrites, persuadés pouvoir agir à la place des autres, in loco alterorum pour le bien ceux-ci.

Aux rangs de ces hurluberlus, l’on compte nombre de paranoïaques prompts à attendre des autres qu’ils se comportent comme eux, sans instituer une frontière d’altérité, et par conséquent d’agir à leur place, c’est-à-dire de les infantiliser. Que l’autre veuille faire valoir son altérité, le paranoïaque entre en crise et cela peut aller loin : au pugilat, voire au crime. Pas très loin de ces personnages, il en est d’autres -pas forcément exempts de paranoïa- intimement persuadés d’avoir raison, d’être les serviteurs d’un Bien dont ils sont porteurs soit par conviction de culture, soit par le biais d’un système idéologique pathologiquement paralogique mais complètement irrationnel, soit par fanatisme. Ceux-là ne cessent de harceler l’autre, lui remontrant que ses idées, ses comportements, sont contraires à ce Bien. Ils cherchent à le corriger, à en faire un homme nouveau sans être capables de s’interroger eux-mêmes sur le bien-fondé de leur propre conviction. Qu’ils viennent à s’ameuter, à avoir l’oreille des politiques ou à s’emparer d’une parcelle de pouvoir, ils s’empressent de faire des « lois » très contraignantes, tyranniques. Que l’autre viennent à se rebiffer, ils lui rétorquent que c’est pour son Bien ou plus démagogiquement pour le bien de la société. Nous tenons-là des guides précisément illuminés.

Ces énergumènes pullulent en nos temps peut-être plus qu’en des temps plus anciens, et leur nuisance est amplifiée par les moyens de propagande modernes. Ils sont militants « progressistes », « wokes », médecins ou Gamelin de plateaux télévisuels et tiennent des propos inacceptables pour des gens raisonnables, sans même avoir conscience qu’ils rejoignent les pires tyrans de l’Histoire. Et puis, il y a ceux qui adoptent le même comportement par ruse machiavélique.

Ceux-là ne sont ni fous ni naïfs, ni même fanatiques. Ils sont hypocrites et savent que s’appuyer sur les comportements pathologiques que je viens de décrire sert leurs intérêts. Dénués de tout scrupule, ils feignent d’agir pour notre bien afin de garantir leur propre bien. La supercherie fonctionne d’autant mieux qu’ils permettent souvent aux illuminés précédents de peser sur les leviers du pouvoir afin de subvertir les foules « pour leur Bien ». La corruption est aussi un de leurs moyens d’action. Au fond, toute la supercherie orchestrée autour d’une maladie épidémique infiniment moins meurtrière que la peste illustre parfaitement ce mécanisme : Big-Pharma, Gates, Fauci, ou Véran, Delfressy, les agences de santé internationales et nationales, les propagandistes et les éditorialistes illuminés constituent une chaîne d’acteurs qui, pour notre bien nous masquent, nous confinent, interdisent aux médecins de soigner et aux scientifiques de publier, suppriment des molécules efficaces et éprouvées, nous font ingurgiter des poisons comme le remdesivir, nous injectent par voie de chantage des soupes ARNm aux effets secondaires souvent mortels, nous privent d’autonomie avec un « pass » vaccinal. Tout cela pour notre Bien. Montrez-leur que tout ce charivari ne rime à rien et que les sacrés virus sont toujours là, ils vous rangent dans le camp du Mal, vous déclassent socialement, essaient de vous faire taire : voilà bien un comportement de paranoïaques, mais masquant une psychopathie. Car, avides, ils sont incapables de ne pas se satisfaire à l’infini. L’appétit du tyran n’a pas de bornes, et ils ne cessent de légiférer.

Je pourrais narrer la même chose en matière de guerre. Certes, la fourberie est un peu plus difficile à mettre en œuvre, par exemple de persuader que les pénuries sciemment organisées sont nécessaires à notre Bien afin d’assurer notre sécurité -future !- face au camp du Mal représenté par la Russie. Mais cela fonctionne avec des esprits simplets qui écoutent le message de « bien » diffusé par Soros son Open Society, l’OTAN et ses marionnettistes Yankees.

En fin de compte, chaque fois que l’on accepte d’être infantilisé, par exemple qu’un « État-Nounou » agisse en tout et pour tout à notre place, l’on se soumet aux actes du tyran. La fameuse « fenêtre d’Overton » fonctionnant très bien, l’on finit par admettre de plus en plus de privation d’autonomie, donc de plus en plus de tyrannie. Et cela peut ne jamais cesser si l’on ne se rebiffe pas jusqu’à aller au pugilat et à la belligérance. Le « Bien » ignore la sage recommandation de Georges Pompidou : « cessez d’emmerder les Français ! ».

Le « bien » n’est pas bien du tout lorsque le Gaulois cesse d’être irréductible !

Sacha

 PS : Si quelqu’un vous veut ce « bien »-là, c’est qu’il vous veut du mal : flanquez-lui un solide bourre-pif pour le calmer, s’appellerait-il Macron ou Mélanchon !

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