Bon sang ! Les manigances de Pfizer annoncées hier par Raoul confirment ce que nous pensions : des pharmaciens fous bricolent des virus pour fabriquer de pseudo-vaccins vendus très cher après déclanchement volontaire de l’épidémie. L’on sait maintenant que le virus de Wuhan a été bricolé de main malveillante (le Professeur Montagné l’avait dit) et il est fort probable (Event 201 aidant) que l’épidémie covidesque a été volontairement provoquée. Rien ne saurait plus nous surprendre dans un Occident qui, par le contrôle des populations (pass vaccinal, pass carbone, argent numérique et tutti quanti), réduit les peuples en esclavage, et réalise bel et bien le vieux rêve des nazis.
Bon… Ce n’est qu’une remarque même pas liminaire, car aujourd’hui j’aimerais parler littérature. Je vous ai déjà un peu parlé de mes « classiques », Thucydide, Tite-Live, Montaigne, Pascal, Diderot (Jacques le Fataliste et Le Neveu de Rameau), Châteaubriand (Mémoires d’Outre-Tombe), Tocqueville, Roccard (Yves, l’auteur des Mémoires sans concession, pas Michel !). Il y en a d’autres, sans doute, que je relis plus occasionnellement. Toutefois, mes chéris sont les auteurs qui me font éclater d’un grand rire gaulois : Rabelais, naturellement, Jarry et son Père Ubu, Marcel Grancher (L’Affaire Carmen), Antoine Blondin, Papacito (mais oui !) et quelques autres.
Ces gars-là me dilatent la rate car la critique ironique, marrante, quelquefois rabelaisienne de la triste société de voyous, de fesse-mathieu et de pleutres qui est aujourd’hui celle de l’ouest occidental, remet les cuistres à leur place bien mieux que le feraient des penseurs plus austères. Ils sont tous un peu déjantés, fantaisistes, explorateurs, taillant à la machette des pistes dans la selve, quelquefois « seigneurs de la cuite » sortant du Collège de ‘Pataphysique pour aller découvrir des plantations de bar-tabac à quatre plombes du mat’.
Tenez, Yves Roccard, grand physicien, qui s’intéressa aux bombes nucléaires et au signal du sourcier, de quoi s’attirer les foudres des cuistres de la « zététique ». Ou encore Jean-Pierre Petit, physicien lui aussi, qui a travaillé sur la magnétohydrodynamique, détesté du CNRS (mais pas des physiciens Russes !) et qui en rajoute en inventant le modèle cosmologique Janus, provoquant ainsi les fureurs des birbes rassis de l’Académie des Sciences. Ces deux-là ont l’humour caustique. On leur fait, bien entendu, des procès inquisitoriaux. Eppur si muove. C’est dire si moi, assez généralement qualifié de fantaisiste, je goûte ce genre de personnage et en recherche les écrits.
Mais il faut se méfier de la critique littéraire qui souvent vous aiguille sur de fausses pistes. Par exemple, je me demande encore comment Les Magiciens d’Alexandre Jardin a pu atterrir sur ma table, une case étourdiment cochée chez Amazon, sans doute, ou alors, allez savoir, une critique favorable dans Valeurs Actuelles ou sur une chaîne Youtube. Bref, on m’annonçait des « génies méconnus » et d’ « autres directions », de quoi flairer du rigolo. Ben, même si Jardin écrit correctement, il y a tromperie sur la marchandise ! D’abord, le bouquin est omphalocentré, « Ma vie vivifiée » essaie de comptabiliser les avantages tirés de la rencontre de ces « magiciens » et, à y regarder de près, cela n’a que des rapports assez lointains avec ce qu’il nous raconte de ces rombiers. Ensuite, je veux bien : Hohenstaufen, Magellan, Ératosthène, Hawking, Cook, Pasteur, Redi, Leeuwenhoek, ça passe même s’ils n’étaient pas spécialement marrants, mais ses autres magiciens seraient plutôt des déviants que des coureurs de cimes : un gusse devenu pédé après avoir été incestueux avec sa sœur, un psy complètement gerbé, par exemple. Sans parler de Ghandi et de Mandela.
Il me semble que Jardin est un prototype de bobo, en proie à un « malaise existentiel » qui ne cesse de régler des comptes avec son pépé chef de cabinet de Laval (Pierre), mais à l’aise avec un père bizarre et une mère à la cuisse hospitalière. Un gars qui bovaryse l’Amour mais divorce deux fois puis s’amourache par correspondance d’une femme qu’il n’a pas encore vue. Là, on atteint le pire, car il achète une maison pour une femme qu’il n’a jamais vue et se fait vasectomiser car elle ne veut pas d’enfant. Je parie que le pauvre homme va connaître une désillusion cruelle ! Cela n’a rien de marrant, même si je partage son attirance vers ceux qui pensent différemment. Note : 1/5, pour l’encre.
Heureusement, voilà que je reçois deux bouquins d’Olivier Maulin. Je ne connaissais pas cet auteur, mais « on » m’en avait dit beaucoup de bien en me promettant la franche rigolade. J’ai lu le premier, Gueule de Bois, cette nuit même, en me marrant comme une clef à molette (ou en me boyautant comme une baleine, si vous préférez). Le héros est un journaliste dilettante, un certain Pierre Laval (pardi !) qui en compagnie de poivrots (Ollier, Fanfan et Bassefosse) ne décuite pas. Non, ce ne sont pas les « seigneurs de la cuite » chers à Blondin, ils oscillent entre le grandiose éthylique et le minable, mais ils traversent la société. Et alors là, tous les cuistres en prennent pour leur grade.
À commencer par les artistes considérés à raison par le critique d’art Bassefosse (qui se prend pour un SS quand il a bu un schnaps autrichien) comme fous . Bassefosse est devenu spécialiste en psychiatrie à force de chercher à les comprendre. Mais en fait, tous y passent : diafoirus, morticoles, androgynes, pornophiles, LGBTQ-machin chose, émirs du pétrole, milliardaires type Drahi, banquiers mondialistes horrifiés par les « populistes » et autres mercantis adeptes du « buy-button ».
Mais ce n’est pas fini ! Pierre Laval va traîner, sous prétexte d’un reportage sur la « filière-bois », du côté des Vosges. Il y rencontre une femme jolie, plutôt paumée et perdante de la vie : Béatrice. Le bois, Laval s’en tamponne le coquillard. Heureusement, il a rendez-vous avec le Lieutenant, lieutenant de louveterie vivant à l’Amish dans une ferme, copain avec les Loups et dresseur de chiens. Là, ce sont les écolos et les éleveurs de ces carnes de moutons qui écopent. De fil en aiguille, Pierre et Béatrice comprennent que leur vie de bobos parisiens est une kolossale connerie et décident de rester dans les Vosges mener une vie rude mais saine. Mais il faut briffer, alors Béatrice accepte d’être entendue par la direction d’une maison de retraite, vous savez, un mouroir où notre société pourrie enferme ses vieux.
Naturellement, Pierre l’accompagne et pendant l’entretient, il flâne dans l’établissement où il retrouve Ollier et Bassefosse ! Là ça devient grandiose ! Les vieux martyrisés par les salopards de l’institution se plaignent, et nos trois Pieds-Nickelés organisent une insurrection des Anciens. La victoire contre les matons à matraques est obtenue par l’arrivée providentielle du Lieutenant, en compagnie de quelques loups et grenadant à tout-va. Tout le monde file vers la forêt : « dans la grande forêt on est libres ! ». « La maison de retraite brûlait au loin. La lune était pleine. Béatrice me serrait le bras et criait qu’elle n’avait plus peur. Le lieutenant s’était déshabillé et courait à quatre pattes entre les loups… Ollier pleurait de joie… aux branches des arbres secouées par le vent, de petites cloches carillonnaient… »
Voilà un roman, un vrai, qui fait comprendre que cette civilisation d’abrutis pervers et va-t’en-guerre doit être quittée, voire détruite. Et l’on rit presque à chaque page tant c’est gaulois, truculent… et sage ! Bon, je termine vite, parce que j’ai hâte d’ouvrir le second livre de Maulin, Le Temps des Loups dont le héros, Jean-Maurice Grosdidier, est « un crétin de compétition ». Allez, salut !
Sacha
Gueule de Bois est publié chez Denoël, collection Pocket.
Le Temps des Loups est publié au Cherche-Midi, collection Borderline.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !