A l’heure où j’écris, les gogos se précipitent pour départager les deux pitres résiduels de la très primaire socialiste. Je me fiche bien de qui, de la mégère inapprivoisable ou du petit clerc, sera le représentant de la Peste. De toute façon, ce sont les deux faces de la même pièce, l’un ne va pas sans l’autre et tous les deux représentent la décadence programmée. Tout ce que je souhaite, c’est qu’il y ait beaucoup moins d’imbéciles à se déplacer que dimanche dernier : il fait beau, que l’on aille se balader plutôt que de jouer le jeu hypocrite des « primaires ».
Il y en a des qui déjà se croient dans la cité radieuse du tout-socialisme et fabriquent leur plan de carrière dans la perspective du triomphe des adeptes de l’officine fasciste Terra Nova. Les médias accréditent cette thèse : les médiastres ont depuis longtemps choisi leur camp. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. L’ascension de l’Arturo Ui qui sera offert ce soir à l’adoration des naïfs est très résistible. Alors résistons. Et commençons par les ridiculiser. Comment ?
Premièrement, selon une technique préconisée par Vautrin, en détournant leur campagne d’affichage. Ils souillent les murs ? Moquons-nous d’eux. Technique : suivre en catimini leurs colleurs d’affiches, attendre qu’ils s’éloignent. Tant que la colle n’est pas sèche, décoller avec délicatesse l’affiche propagandiste, et la recoller sur une affiche déjà repérée où l’apparentement des deux provoquera le rire du spectateur. Exemple ci-contre (les auteurs du détournement sont inconnus de notre Camorra, si ça se trouve c’est l’oeuvre d’un aubryiste éméché). Attention, prudence : les colleurs deviennent méfiants et sont parfois couverts par des nervis peu recommandables. Les communistes avaient jadis la sale habitude de mêler des débris coupants à la colle, rendant délicat le décollage. Mais les patriotes qui ont envie de s’amuser peuvent réussir. Eviter, toutefois, les affrontements manu militari : les pôvres socialistes pourraient arriver à se faire passer pour des victimes auprès des chats-fourrés.
Deuxièmement, s’emparer des articles de leur catalogue, vous savez : ce qu’ils appellent leur « programme ». Là, il faut un peu de patience pour dénicher l’image qui conviendra le mieux pour tourner l’article compère-loriot en ridicule. Les plus doués pour la caricature pourront toujours exercer leurs talents. Mais une bonne image peut, d’un clic de souris, être détournée à des fins de contre-propagande. L’exemple ci-contre est très facile à réaliser et ne demande pas de maîtrise particulière des logiciels de traitement d’images. Les maîtres de Photoshop pourront, eux, opérer tous les montages adéquats pour détourner des images. On peut par exemple relooker le personnage :
c’est ce qui est fait ci-contre (à une époque où Mimolette était un peu plus dodu qu’aujourd’hui).
L’important est de ne pas perdre de vue que l’on fait par dérision une critique politique, et que l’argumentaire rationnel doit toujours accompagner la satire pour contre-balancer la propagande éhontée dont le peuple a été saturé au cours de ce vaudeville socialiste et dont les médias ne manqueront pas, dans les mois qui viennent, de le gaver. Si ces premières mesures de résistance -satirique- se révèlent impuissantes à conjurer la catastrophe, nous en inventerons d’autres.
Raymond
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !