Europe fédérale ? JAMAIS !

Le chantage et les pressions diverses de l’eurocratie ont eu raison des velléités du sieur Empapaoutéandréou (1) de soumettre à référendum la ratification du diktat européen concernant la Grèce. Il est vrai que le personnage a autant de carure, de charisme et de patriotisme qu’un morceau de salakis, fromage, on le sait, préparé avec du lait de brebis : il bêle comme mouton de Panurge et incite ses compatriotes à suivre le bélier qu’une main criminelle a précipité dans l’océan.

Car il est vrai que les tyrans gouvernant l’entité européenne saugrenue craignent comme la peste la réaction des peuples ; en effet, chaque fois ou presque qu’un gouvernement a interrogé son peuple par référendum, le résultat de la consultation est allé à l’encontre des vœux de l’europhynance apatride. L’urocratie préfère faire perpétrer très légalement ses forfaits par des parlements à sa botte. C’est ce que va faire le parlement grec, lequel vient de concéder à Empapaoutéandréou, sans doute après de sordides tractations, un vote de confiance à une courte majorité. Le peuple Grec va donc connaître une période de restrictions et de misère, de même que les autres peuples d’europe vont devoir se saigner pour essayer de sauver cette monstruosité : la monnaie « unique », l’uro. Déjà, Bruxelles menace l’Italie. Et ce n’est pas fini, croyez-moi. Une seule lueur d’espoir : l’inénarrable Baraque-aux-Bahamas, auprès duquel notre kiki-à-ressorts national a pris soin de se faire photographier, a déclaré que la tâche de l’association de malfaiteurs nommée G20 était de sauver la monnaie simiesque européenne. Bonne nouvelle : si l’ahuri de la Maison Blanche dit cela, c’est que les carottes sont cuites pour l’uro.

Il n’empêche : toutes ces manigances honteuses discréditent définitivement le système parlementaire. Je suis indigné de voir que, dans un Etat, tout demi-fou prétend prendre la parole pour faire entendre ses commentaires et même a la bride sur le cou au sein d’une Assemblée pour perdre la Nation en qualité de «  législateur ». Nous avons souvent ici fustigé l’imbécillité criminelle de ces nains : la question est désormais de les éliminer et de rendre aux peuples la maîtrise de leur destin, notamment par la démocratie directe adossée à un exécutif fort. Et puisque ces misérables imposent par la violence leur loi de shamallow où s’engluent les peuples, le seul moyen est de leur opposer une violence encore plus forte.

La grande affaire du moment, il faut bien en être conscient, c’est de supprimer l’uro le plus rapidement possible, revenir aux monnaies nationales et, à court terme, sortir de l’europe. Car l’expérience le montre : l’europe n’a rien apporté de bon aux peuples variés par l’histoire et la culture qui en constituent le conglomérat. Les slogans menteurs : paix, prospérité, ont fait long feu. Ce n’est certainement pas en abrutissant les masses dans un consumérisme abject que l’on peut espérer constituer une entité politique forte. Une Nation a davantage besoin de cohésion que de facilités et de gadgets, et la paix à tout prix est un dangereux émollient, surtout lorsque le barbare campe autour de la cité et a déjà corrompu ses ressorts. Une Nation n’est pas un conglomérat, qui ne pourrait se maintenir comme entité politique que par la force de la tyrannie.

Quelle n’est pas notre rage lorsque nous constatons qu’au contraire la caste politique pousse les feux pour réaliser une « fédération » européenne ! Exactement le contraire de ce qui convient aux peuples. C’est la source du nivellement tyrannique, c’est la porte ouverte à la destruction des peuples. Que serait une fédération européenne, sinon un magma répugnant de peuples décérébrés, aux sujets endettés et abrutis de consommation ? D’illettrés parlant un sabir dégénéré de l’anglais, le « vomito » ? Où serait la dignité d’être Homme, c’est-à-dire de lutter contre l’adversité naturelle ou culturelle ? Une fédération de larves, voilà ce qu’on voudrait nous imposer, une fédération où les larves nourriraient les charognards de l’europhynance et finiraient subverties par la théocratie totalitaire venue de terres à cailloux et scorpions. Pas de ça chez nous !

Hélas ! Hélas ! Hélas ! L’amertume ne peut croître lorsque l’on prend connaissance d’un « sondage » du Fig’ : la question était « faut-il aller rapidement vers une europe fédérale ? » 12233 lecteurs ont répondu dont 72,12% ont répondu.. oui ! Il n’y a même pas 30% de « non ». Même en relativisant l’affaire, il est proprement scandaleux de lire de tels chiffres ! Scandaleux, même, de poser ainsi une question comme si le fédéralisme uropéen s’imposait. Je ne veux pas croire que le peuple, vilipendé, traité de fasciste et de beauf’ par les ignobles de la bobocratie pense comme ça. Ne lisent le Fig’ que les bobocrates (et les malveillants dans mon genre qui y puisent matière à colère !). Mais tout de même ! Il y a dans ce pays des crétins décérébrés partisans de la fuite en avant. Politique de Gribouille consistant à se jeter à l’eau pour ne pas se mouiller ! Il est vrai que tout est fait depuis quarante ans pour avilir la Nation, pour la déclarer ringarde et néfaste, pour tourner le patriotisme en dérision, pour ne montrer plus que nos faiblesses et jamais nos forces. Confronté à cette propagande destructrice et éhontée, le jeune français, conditionné dès le gynécée de l’éducation nationale, se trouve sans défenses intellectuelles. Surtout, que l’on ne pense pas ! Que l’on n’examine pas ! Que l’on obéisse bêtement aux faux-prophètes bêlant la paix et la prospérité au sein d’une fédération européenne ! En fait, ce n’est pas au peuple que j’en veux : il est victime. Les salauds sont ceux qui, caste politique et bobocratie, le soumettent à une propagande constante par tous les moyens. Bienfaiteur sera celui qui inventera le moyen d’annihiler les appareils médiatiques en brouillant jusqu’aux émissions des satellites ! Car rendu au silence, le peuple pourra alors commencer à penser. Que le peuple pense : l’eurocratie n’en veut à aucun prix. Il lui faut des esclaves dociles.

Une chose est certaine : si d’aventure cette monstruosité de fédéralisme européen se concrétisait, la moindre des choses serait d’en appeler directement aux peuples par voie de référendum. AUCUN parlement n’a qualité pour engager les Nations dans la voie de leur destruction. La passivité n’a que trop duré, le temps est à la révolte, et j’espère que le peuple Grec donnera l’exemple. Que l’eurocratie prenne garde : si elle triche encore, elle trouvera face à elle des gens armés.

Raymond.

(1) Ce surnom-valise, je l’adopte comme appellation d’origine contrôlée.

 

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