L’heure est aux actes, plus aux paroles.

Nos lecteurs fidèles doivent se demander pourquoi notre Camorra ne nourrit pas davantage ChezRaoul par les temps qui courent. Qu’ils se rassurent, nous ne sommes pas en sommeil. Simplement, le Propaganda Staffel des merdias nous rabat tellement les oreilles d’âneries grosses comme Jupiter que nous renonçons même à regarder les journaux, allumer la radio et couler un regard en douce sur l’écran plat au rade de chez Nénesse.

Car ce qui se passe en ce moment, ce ne sont que péripéties sans importance en regard de l’immense effondrement de notre Patrie, commencé depuis des décennies et dont la triste comédie des « présidentielles » va précipiter le mouvement.

Alors, vous comprenez bien qu’on n’a rien à faire des atermoiements et replâtrages de l’eurocratie qui essaie de sauver les meubles du capitalisme financier apatride : la monnaie de singe imposée en 2001 était bâtie sur des principes vicieux dès le départ, et depuis elle a montré qu’elle était monnaie du Diable, celle qui se transforme en feuilles mortes. S’il n’est pas absolument certain que l’eurocratie ne parvienne plus à maintenir cette caguade en survie artificielle le temps de ruiner d’autres pays qui se sont imprudemment enjugués à une fausse monnaie « unique », il n’en est pas moins prévisible que mécaniquement l’uro doit crever. Souhaitons que ça arrive vite, cela éviterait des ruines encore plus douloureuses.

Idem, d’ailleurs, cette trahison des nations qu’on appelle d’Europe. Ce complexe oligarchique, totalement étranger à l’intérêt des peuples, a germé au cours de la seconde guerre mondiale dans l’esprit tordu d’idéologues acoquinés à la finance internationale. Que l’on se souvienne de Jean Monnet, en poste à Londres lors de la débâcle de 40, était à l’origine de cette idée ridicule, reprise par Churchill et transmise au cabinet Raynaud, d’une fusion entre France en Angleterre qui, vu l’état de déliquescence de nos armées aurait fait de la France un dominion britannique. On sait qu’ensuite, de Gaulle a dû batailler dur pour que notre pays recouvre sa pleine souveraineté alors que les « alliés », surtout américains, voulaient l’asservir dans le conglomérat nord-atlantique. Les successeurs du Général ont travaillé avec patience à défaire le tissu national et à nous mettre à la remorque de l’étranger. Au prix de la tricherie et de la forfaiture, l’avant-dernière en date étant le contournement du référendum de 2005 par un parlement totalement à la botte -UMP et socialistes- qui a entériné le traité de Lisbonne. Nous sommes gouvernés par des bureaucrates irresponsables siégeant à Bruxelles, et Morfalou voudrait rajouter encore une couche de fédéralisme. Si ce n’est pas de la trahison, qu’est-ce donc ?

Vous remarquerez que si l’on se fie aux applaudimètres officiels, j’entends au nombre d’invitations adressées par les merdias aux salauds qui prétendent à l’Elysée, on a l’impression que l’oligarchie est représentée par la bande des trois : Morfalou, Mimolette, Bouérou . Ce sont d’infâmes européanistes déclarés, c’est-à-dire des ennemis de la Patrie. Quant à la quatrième disproportionnelle, Marine, nous aimerions qu’elle soit sincère lorsqu’elle déclare vouloir tirer la France du cloaque européen, mais nous ne sommes pas convaincus qu’elle aurait assez d’appuis dans le peuple pour aller jusqu’au bout et résister aux pressions des eurocrates, qui ne manqueraient pas d’exercer des chantages abominables. De toute façon, même si Marine jouait au second tour, elle aurait en face un pseudo-front « républicain », celui des oligarques et des idiots utiles, pour lui faire obstacle.

Donc, de ce côté, les jeux sont faits, le vainqueur de cette consultation-croupion élection-piège-à-cons, c’est l’oligarchie. Le perdant, c’est la France.

Une France qui s’est tôt dotée des outils de son autodestruction, par inspiration proprement socialiste, je veux parler de l’ahurissant système du « social » qui fait des français des assistés et de certains des prébendiers. Ahurissant système des assurances sociales et des retraites, basé sur la redistribution d’un argent ponctionné par force, dont une partie nourrit au passage la pompe à phynance. Argent, donc, qui se dévalue avant même d’être redistribué. Le système de redistribution social est tel que même en période de croissance il use discrètement le système productif en abusant des charges. Et lorsque survient la décroissance, et la désindustrialisation, il ne fonctionne plus car les caisses sont vides. Alors, pour protéger la « paix sociale » on use d’expédients financiers. La « tva sociale », après la tva tout court, est un de ces expédients, au même titre que toute taxe et tout impôt. Et des expédients qui ne peuvent que nourrir le déficit.  Il n’y a pas de moyen pour en sortir, sauf à dynamiter le système ubuesque. Ce n’est pas ce que MM. Morfalou et Mimolette proposent, le dynamitage, non ! Au contraire, ils veulent aggraver le mal. En oubliant que nous sommes désormais au bout du rouleau.

Une France également menacée de l’intérieur par les manigances des allochtones tenants de la religion chamelière et qui s’emploient à saper nos lois fondamentales, exploitant l’idéologie droit-de-l’hommiste jusqu’à l’absurde. Toujours la fable du Putois. Cette subversion a plusieurs visages, dont celui de la harpie Bouteldja, salariée de l’institut du monde arabe, raciste anti-blanc (elle nous qualifie de « sous-chiens ») et führer des indigestes de la république. Celle-ci « nique la France » : à elle et à tous ceux qui prétendent nous soumettre à une loi antédiluvienne, nous disons : « tu niques la France ? Tu gicles ! » Encore la harpie en question n’est-elle qu’une terminaison d’un groupuscule : des forces bien plus vastes, bien plus dangereuses, sont à l’œuvre, soutenues et encouragées par des idiots utiles et des traîtres. La bande des trois ne fera rien contre cela, on continuera à brosser l’ennemi civilisationnel dans le sens du poil, à financer des « associations culturelles » qui sont autant de groupuscules fascistes et à concéder des baux emphytéotiques à ces mêmes entités néfastes.

Alors, lecteur, vous comprenez bien que tout est dit, et que chercher à ressasser inlassablement les mêmes critiques à l’encontre des mêmes politiques, à développer les mêmes contre-arguments face aux mêmes arguments, c’est fonctionner en contre-dépendance de l’ennemi de la Nation. Nous avions même envisage de fermer le site et de passer à autre chose. Cependant, puisqu’il pourrait toujours survenir un évènement historiquement intéressant, puisque la stupidité incommensurable de la caste politique peut nous fournir mille occasions de se moquer, nous continuerons à entretenir le site, en ricanant chaque fois que cela nous paraîtra nécessaire. Mais sans nous faire d’illusions. Car pour entrer dans le débat politique, encore faudrait-il qu’il y ait débat. Or aucune question fondamentale, aucune analyse intelligente ne viendront relancer l’intérêt des futurs ex-citoyens auxquels il est simplement quémandé des voix et un chèque en blanc. La démocratie est morte de ses propres excès et de sa confiscation par l’oligarchie. Le vrai travail, maintenant, c’est de résister, et ce n’est pas derrière un clavier qu’on résiste, même si certains propos peuvent intéresser les chats-fourrés. Nous avons déjà indiqué les moyens les plus primitifs de cette résistance, en attendant mieux. L’heure est aux actes, plus aux paroles.

Raymond.

 

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