ERDF : l’arnaque

Eh bien, il y a un truc qui me titille. La maison EDF, ou ERDF ou je ne sais comment l’appeler, puisqu’on a réussi à noyer le poisson en changeant le nom de la pompe à phynances, vend à ses abonnées des contrats de fourniture d’électricité de 6, 9, 12Kw/h et plus.

Bien. jusque là, c’est pas trop inquiétant, même si la plupart des gens ont réellement besoin de la moitié seulement de ce que permet leur contrat. Mais là où cela me gratte, c’est de me dire qu’avec une utilisation partielle des puissances exigibles par l’abonné et par contrat, la maison court-jus est confrontée à des pannes sévères, des manquements dans la fourniture qui n’en finissent pas. Et qu’un flocon de neige tombe sur un fil, et qu’une feuille morte frôle un câble, c’est la catastrophe, tout est par terre, il faut des jours pour rétablir… l’objet des contrats, qui continuent, eux, de courir comme si de rien n’était.

Mais chez EDF on a le droit de rompre le contrat comme ça, parce que l’on a pas été foutu de prévoir que la demande pouvait augmenter, qu’il pouvait y avoir des intempéries. Alors la question que je me pose, c’est la suivante : Si l’ensemble des abonnés au réseau de distribution d’électricité se mettait à consommer d’un coup exactement la quantité d’électricité qui lui est CONTRACTUELLEMENT GARANTIE, en combien de minutes tout l’ensemble du réseau électrique Français serait-il en feu ? Quelle est la quantité de Kw/h vendue par EDF, comparée à la quantité qu’elle est capable de fournir réellement?

Des gens qui promettent des prestations sans être en mesure d’honorer leurs promesses payantes, cela s’appelle des escrocs, et leurs prétentions de la publicité mensongère. Force est de constater que nombre d’entreprises issues du giron de l’Etat, en situation de long monopole, pratiquent de la même manière. Voyez-un peu l’incapacité de certain opérateur « propriétaires des structures au sol » à acheminer le flux des communications en certaines périodes de l’année, par exemple.

En gros, ces boutiques là vendent des promesses, vendent du vent, en sachant parfaitement qu’en cas de demande globale brusquement élevée « aux termes du contrat » eh bien elles ne pourront pas exécuter le contrat de vente. L’Etat dans toute sa médiocrité quoi…

Raoul Volfoni.

 

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