Neuf principes fondamentaux

Voilà, le barnum électoral est bien lancé. La démagogie, les mensonges et les coups bas vont prendre une ampleur considérable, au point que les moins idiots éviteront de regarder la télévoyeurision, d’écouter les radios, de lire les feuilles de choux. Encore, devront-ils fermer les yeux en approchant des kiosques, car depuis la comédie ridicule des « primaires » primitives zozialistes, on ne voit plus que la hure de Mimolette à la une. Une véritable pollution.

Cela va sans dire, mais va mieux en le disant : AUCUN problème fondamental ne sera jamais abordé dans les joutes politicardes, chaque briguant brigand débitant un laïus connu d’avance et les officines de sondages publiant des chiffres monstrueusement tendancieux. On va encore entendre le discours lancinant de l’économystique, le court terme du pouwârdacha, et celui de fisc. Comme si les problèmes fondamentaux de la Nation étaient bercés dans la corbeille de la Bourse au son de la cacophonie du CACa 40. Je veux rappeler tout de même, pour ceux qui ont encore une lueur d’intelligence, les points suivants :

1- L’économie n’est qu’un aspect des échanges, une conséquence du pacte social, et certainement pas le fondement de la convention qui fonde les sociétés. On essaie de nous faire croire le contraire, mais ce n’est que mensonge de mercantiles.

2- Une société  se forme moins par inclusion que par exclusion. En conséquence, elle ne peut pas consentir à intégrer davantage qu’un infirme pourcentage d’allochtones, contraints de se conformer à ses lois fondamentales. Dans le cas contraire, elle est vouée à la destruction : le multiculturalisme est anthropologiquement une impossibilité.

3- La « mondialisation » est un leurre, inventé par les capitalistes apatrides. Nous n’avons pas à subir les causes de ce désordre, et encore moins à consentir à cesser d’être nous-mêmes en tant que Nation.

4- L’Etat doit être le serviteur des citoyens, et non pas leur maître. En conséquence, il doit être strictement ramené à ses rôles régaliens : Défense, Police, Justice, Diplomatie, Instruction publique, Recherche fondamentale. En dehors de cela, rien d’autre n’entre dans sa sphère de compétence. La régulation des pratiques économiques doit faire l’objet d’un article constitutionnel et son application doit relever de la Justice et non pas d’un ministère de l’économie.

5- Les richesses matérielles ne sont créées que par le capital et le travail. En conséquence, le capital doit être strictement  consacré à la production de richesses au sein même du Pays. Spéculation et délocalisation sont des crimes contre la Nation. En outre, l’on ne peut consentir qu’un quota très réduit d’investissement étranger dans les entreprises nationales, hors des secteurs d’importance stratégique (1).

6- La Nation doit être souveraine. En conséquence, elle ne saurait renoncer au plein exercice de sa souveraineté en permettant à l’étranger, et notamment aux organisations internationales, de lui imposer sa loi. Cette souveraineté implique notamment le droit de battre monnaie. Pour réaliser ces buts, il est indispensable de renoncer à l’Europe, à l’OTAN et à l’ONU.

7- Le principe de toute souveraineté résidant essentiellement en la Nation, il est normal que toute proposition de loi fondamentale ou modification de loi fondamentale soit soumise directement à l’arbitrage du Peuple par voie de référendum. Le rôle du Parlement doit être strictement réduit à se prononcer sur des dispositions techniques dans le cadre de l’application des lois fondamentales. L’exercice de la démocratie doit être le plus direct possible.

8- Quiconque reçoit le pouvoir en délégation du Peuple doit répondre sur sa tête et ses biens de l’exercice de son mandat.

9- La presse et les médias ne sauraient être autorisés à exercer des actions de propagande antinationale. Souvenons-nous de ce que disait de Gaulle : « Peyrefitte, je vous supplie de ne pas traiter les journalistes avec trop de considération. Quand une difficulté surgit, il faut absolument que cette faune prenne le parti de l’étranger, contre le parti de la nation dont ils se prétendent pourtant les porte-parole. Impossible d’imaginer une pareille bassesse – et en même temps une pareille inconscience de la bassesse. Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d’avoir perdu tout sentiment de fierté nationale. Pour pouvoir continuer à dîner en ville, la bourgeoisie accepterait n’importe quel abaissement de la nation. Déjà en 40, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. Quel émerveillement ! Pétain était un grand homme. Pas besoin d’austérité ni d’effort ! Pétain avait trouvé l’arrangement. Tout allait se combiner à merveille avec les Allemands. Les bonnes affaires allaient reprendre. Bien sûr, cela représente 5% de la nation, mais 5% qui, jusqu’à moi, ont dominé. La Révolution française n’a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu’est la bourgeoisie. Cette classe qui s’est de plus en plus abâtardie, jusqu’à devenir traîtresse à son propre pays. Bien entendu, le populo ne partage pas du tout ce sentiment. Le populo a des réflexes sains. Le populo sent où est l’intérêt du pays. Il ne s’y trompe pas souvent. En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d’argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s’entendent pour se partager le pouvoir. Cela m’est complètement égal que vos journalistes soient contre moi. Cela m’ennuierait même qu’ils ne le soient pas. J’en serais navré, vous m’entendez ! Le jour où Le Figaro et l’Immonde me soutiendraient, je considérerais que c’est une catastrophe nationale ! »

Que ces principes soient une grille de lecture pour ceux qui veulent écouter les mensonges déversés par le Propaganda Staffel de la caste politico-médiatique : les mieux avisés comprendront le gigantesque mensonge, l’imbécillité et la traîtrise de ceux qui briguent la délégation d’un pouvoir qui fondamentalement n’appartient qu’à nous. Les brigands briguants ont tellement confisqué le pouvoir, tellement tué la démocratie, qu’ils emploient « citoyen » non plus en tant que nom, mais comme adjectif à la place de « civique ». Un indice de leur perversité. Et est-ce une démocratie, ce pays où une candidate -peu importent ses idées, c’est du principe qu’il s’agit- représentant presque un quart du corps électoral risque de se trouver privée de candidature dans le grand barnum ?

Il est temps de se réveiller !

Raymond.

(1) voir les déboires de la république de Weimar consécutifs au retrait des capitaux étrangers lors de la crise de 1929

Share
Cette entrée a été publiée dans A la Une. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.