De la sueur, du sang et des larmes.

J’écris au crépuscule de la France. Le temps même s’est mis en deuil, froid et pluie sur un pays qui connaît ses dernières heures.

Les Anciens disaient que les Dieux rendaient fous ceux qu’ils voulaient perdre. Quel crime a commis cette contrée qui jadis fut la plus formidable du monde, pour finir ainsi dans la fange ? Peut-être est-ce la démence de la Révolution et les utopies mortifères qui en ont résulté ? Je ne sais.

Au lendemain du règne du Général, Georges Pompidou avait demandé à un institut un audit sur le développement futur de la France ; on annonçait qu’elle deviendrait le plus puissant pays d’Europe. C’était compter sans une caste politique issue de mai 68 qui n’a eu de cesse de se servir et d’asservir la France.

Les dés sont jetés. Le pays est délabré, désindustrialisé, déculturé, comme si une longue guerre l’avait ruiné. Voilà le résultat de cette politique hideuse qui de Giscard en Mitterrand, en Chirac, en Sarkozy, a de surcroît fait perdre l’indépendance à la France en l’asservissant aux technocrates de Bruxelles par voie de forfaiture. L’étranger, celui obéissant à une loi implacable et antédiluvienne, est désormais installé dans les murs, et nul doute qu’il finira par subvertir tout ce qu’il reste du peuple Français.

Il est à cette heure certain que le pouvoir passera entre les mains infâmes des socialistes, en apparence entraînés par le naufrageur de la Corrèze, en réalité téléguidés par une officine pernicieuse, absolument fasciste, du nom de Terra Nova, œuvrant ignominieusement pour la finance apatride qui gouverne l’Europe. Il en irait de même si l’autocrate européâstre et arabophile Sarkozy demeurait au pouvoir. La gauche ne fera que précipiter l’agonie, en surajoutant l’atrocité de son génie, qui donnera à l’ennemi civilisationnel le droit de vote et mariera les déviants.

Honte à toi, Sarkozy, qui avait il y a cinq ans tous les atouts en main pour opérer la rupture promise mais jamais réalisée. Tu seras écharpé pour avoir appelé sur nous la malédiction.

Il n’y a plus, malheureusement, qu’une poignée de patriotes prêts à mener un combat désespéré. Ils n’ont à offrir que de la sueur, du sang et des larmes pour tenter de construire une nouvelle France digne de celle qui fit Jehanne, Napoléon, de Gaulle.

Inutile de voter : les jeux sont faits. Qu’au moins l’abstention soit très forte, pour que les malfaiteurs qui viendront au pouvoir ne puissent en aucun cas se targuer d’une quelconque légitimité.

Châteaubriand écrivait : « Le plus grand malheur des hommes, c’est d’avoir des lois et un gouvernement. Tout gouvernement est un mal, tout gouvernement est un joug. » Français, vous allez comprendre que c’est profondément vrai. Il ne vous restera plus qu’à disparaître, ou à mener une lutte longue, implacable, cruelle et peut-être sanglante. La France, désormais, est à ce prix.

Sacha

ndr : A moins d’un évènement extraordinairement heureux pour le pays, nous cesserons d’écrire jusqu’au 6 mai, moment où nous appellerons à la Résistance.

 

 

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