La pente déclive

Qu’est-ce qu’on prend sur la hure ! La chute des feuilles d’impôts prend la forme d’un cataclysme. Autour de moi, ce ne sont que lamentations et cris de rage : « Un nombre considérable de chiens à bas de laine se répand chaque matin dans les rues et les salopins font merveille. De tous côtés on ne voit que des entreprises ruinées, des maisons brûlées et des gens pliant sous le poids de nos Phynances», disait le Père Flambubu. Nombreux sont ceux qui payaient un impôt raisonnable, parce que modéré, et ont vu doubler le montant de l’extorsion socialiste. Nous, cela ne nous étonne pas, puisque nous savions -et l’avons écrit – que la fiscalité confiscatoire était inhérente au socialisme. A la perception du canton, un receveur nous racontait que les contribuables étaient en colère, mais qu’aucun d’eux n’admettait avoir voté pour Soliveau II. C’est vrai : les cocus n’aiment pas avouer leur disgrâce !

Il est évident que nos socialistes sont obnubilés par l’idée de conserver le vieux système pourri du tout-État. Ne pouvant le faire au moyen d’emprunts, puisque la dette est devenue abyssale, le seul moyen est l’extorsion fiscale. Le système se nourrit de lui-même, et les conséquences sont évidentes : la paupérisation accélérée des classes productives et de la frange inférieure des « classes moyennes ». Plus d’un me disent « On ne peut plus s’en sortir ! ». On tombe alors dans la spirale infernale : diminution de la consommation (ce qui en soi n’est pas vraiment un mal, car qui consomme s’endette, mais lorsque cela touche la subsistance même des citoyens, cela devient très grave), faillite d’entreprises qui ne trouvent plus de débouchés, accroissement du chômage, donc – pour rester dans la logique étatique – demande accrue d’intervention étatique en subsides et allocations de toutes sortes, renforcement de l’extorsion fiscale etc… Le serpent se mord la queue.

Le choix d’une politique socialiste surannée et ses conséquences désastreuses reçoit rapidement sa punition. En juillet, Soliveau II bénéficiait de 55% d’opinions positives. Si l’on en croit un sondage Ipsos-Le Point, il serait tombé à 44% en août. Onze pour cent en un mois ! Après quatre mois de règne, Morfalou avait encore 61% d’opinions favorables. C’est la conséquence des désastreuses mesures d’extorsion fiscale votée à la sauvette fin juillet par un Parlement à la botte. C’est également la conséquence du laxisme socialiste envers les déprédations et violences commises par les islamistes et les racailles (Amiens, Toulouse etc…). Il est vrai qu’en l’occurrence le Parti Salafiste tient ses promesses et fait le retour sur investissement de l’appel des 700 mosquées. Ça passe mal dans le peuple, en dépit des efforts de la caste médiatique pour minimiser et couiner qu’il ne « faut pas faire l’amalgame » : Taubira est à 27% d’opinions positives, Hamon itou. L’étrange est que la naufrageuse Duflot soit encore à 32%.

Nous espérons que cette tendance à la décote de popularité ira s’accentuant dans les mois qui viennent. Pour nous, l’heure est venue d’envisager l’après-Soliveau, la sortie du socialisme. Ce n’est pas gagné, car l’autre aile de la caste politique, l’UMP, semble a priori encore surcotée. Si le dhimmi européâstre Copé n’est qu’à 34% d’opinions positives (un peu mieux que Duflot), Fillon qui représente lui aussi l’européâstrie et la complicité passive avec l’islamisme est à 55%. Le plus grave est sans doute que celle qui a osé introduire la phynance islamique dans notre système, Lagarde, est à 52% d’opinions favorables. Signes évidents que l’adversaire conserve plusieurs fers au feu, et que la déconfiture des socialistes risque de n’être qu’une péripétie du système, lequel a déjà une solution de rechange. Les pourcentages favorables à la droite d’appareil se comprennent : devant l’horreur socialiste, certains regrettent les errements et maladresses de la politique de Morfalou. Là est l’erreur.

Car il s’agit bien de faire de l’après socialisme, c’est-à-dire de purger la société du tout-Étatisme. Rappelons les mesures indispensables : ramener l’État à ses rôles régaliens (défense, justice, police, diplomatie, éducation des moins nantis, recherche fondamentale), instaurer des systèmes d’aide à la flexibilité des emplois, de soutien des plus démunis, avec programmes de réinsertion professionnelle à la clé. Systèmes relevant des sphères privée et associative, et non pas de l’État. Disparition du mécanisme prélèvement-distribution de la sécurité sociale au profit d’un mécanisme de mutuelles. Reconquête des territoires métropolitains abandonnés à l’ennemi et bannissement de la charia. L’après socialisme, c’est une nouvelle France à reconstruire, en rupture totale avec l’étatisme qui sévit depuis des siècles, en rupture aussi avec l’européâstrie qui nous asservit : la reconquête de l’indépendance nationale est à l’ordre du jour.

Nous n’en sommes pas encore là : il faut du temps pour que les esprits, tombés dans la marmite de poison étatique dès l’enfance, se purgent des miasmes du vieux système désormais à bout de souffle. Peut-être, les socialistes ne pouvant s’empêcher d’agir comme des tyrans, des mouvements protestataires d’une ampleur considérable verront-ils le jour dans les mois qui viennent. Peut-être le peuple contraindra-t-il – et c’est éminemment souhaitable – les socialistes à lâcher le pouvoir, mais si c’était pour simplement changer de parti dominant, si c’était pour demeurer dans le cloaque étatique, ce serait un coup d’épée dans l’eau. Nous ne pouvons plus nous permettre cette fantaisie stupide, faute de quoi nous péririons.

Raymond.

 

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