Je vous le dis : la Dinde du Poitou est inénarrable ! Voilà-t-il pas qu’elle menace d’une oukase les villes : passez aux bus électriques ou vous aurez de mes nouvelles ! Ce qui, on l’admettra, est une fort escrologique vision. Donc une vision aberrante. Financièrement, d’abord : un bled comme Paris devrait trouver l’artiche pour phynancer quelque 4500 bus ; en cette période de disette et de coups de bélier fiscaux, c’est vraiment le moment, tiens ! Même en admettant que l’on puisse pressurer suffisamment le cochon de contribuable pour installer un réseau de trolleybus – un tramway est catastrophique en matière de dépenses d’infrastructure – on peut supposer que l’Endive pense plutôt au style voiturettes électriques en projection homothétique.
C’est-à-dire des arnaques à roulettes, se déplaçant sans bruit (ce qui les rend dangereuses pour les piétons), traînant une charge morte de batteries, donc n’offrant qu’une charge payante réduite, et d’une autonomie sacrément limitée. Le joujou une fois à plat, il faut le coller à une source d’électricité. Et elle est produite où, l’électrac ? Mêêêê … Chez les ploucs, bien sûr ! Et avec la merveilleuse idée de la transition énergétique, ce serait de plus en plus, si les socialistes et autres verdâtres restaient au pouvoir, une électricité produite par des centrales thermiques au charbon, comme celles qui nous poivrent de particules très malpropres depuis l’outre-Rhin. Le plus croquignole, là-dedans, c’est qu’on reproche aux moteurs Diesel de faire crever 40 000 rombiers par an à cause des microparticules émises.
Là, faut être carrément con, retors, filou, larron, enfin ce qu’on voudra : qui peut prétendre que choper un crabe c’est automatiquement la faute de ces satanées microparticules ? Une coïncidence n’est pas nécessairement une corrélation. Et puis : les diésélistes ont fait de sacrés progrès, et il est à parier que les moteurs à gazole ne polluent pas plus, aujourd’hui, que ceux à gazoline. Mais c’est comme ça : pour d’obscures déraisons, tapies dans les circonvolutions des pois-chiches ridés qui leur servent de cervelles, les socio-escrolos veulent la peau du Diesel. Le rendement énergétique, ils s’en foutent. Tout ce qui les intéresse est que l’air respiré par les bobos dans leurs casbahs soit nickel-chrome… Heu… Je veux dire : sans particules, et basta. Que les ploucs, culs terreux et autres populaciers pue-la-sueur soient incommodés, c’est pas leur problème, de toute façon ils ne votent plus à gauche, alors…
Vous remarquerez d’ailleurs que le forcing pour tuer le Diesel (rendement : 0,45 contre 0,35 pour un moteur à essence contemporain) est une nouvelle source de valeur retranchée. La valeur retranchée, c’est lorsque le citoyen, appelons-le Jacques Bonhomme, est obligé de payer un bien au-delà de sa valeur d’échange, c’est-à-dire lorsque le prix d’achat de ce bien comporte une taxe. Valeur retranchée, parce que l’argent extorqué par l’État, au lieu d’être employé utilement par Jacques Bonhomme, par exemple à acheter un autre bien, ou à investir dans une entreprise, est dilapidé en prébendes dites de solidarité, au profit de bras cassés de tout poil, ou en équipements soit pharaoniques, soit vandalisables (voire les deux). Donc : c’est de l’argent perdu pour Jacques Bonhomme et, en fin de compte, pour toute la société. Bref : pour encourager l’achat de voitures à essence, on décourage le Diesel en voulant ajuster son prix sur celui de l’essence. Naturellement, dans ce système fasciste, personne n’aurait l’idée de baisser le prix de l’essence en allégeant les taxes : le niveau intellectuel des énarques étant au plus bas, personne n’irait imaginer une baisse. On ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu !
Mais je m’égare, revenons-en aux moutons électriques urbains. Donc la volaille mégalomane chargée de l’escrologie a gloussé stupidement une fois de plus en demandant aux grandes villes de « donner l’exemple » pour « accélérer la révolution de la voiture électrique ». Tu parles d’une révolution, toi, qu’une chariote capable de parcourir 60, voire 120 Km avant de rentrer téter du courant pendant des heures ! Sous l’occupation, de petits malins avaient équipé des Simca 5 de batteries et de moteurs électrique ; mais c’était une bricolage ad hoc en période de restriction. On dirait que les politicards veulent nous remettre en disette – du reste, ils s’y emploient. Marrons-nous : la première voiture à dépasser le 100 Km/h était électrique et s’appelait « La Jamais Contente », d’un certain Jenatzy. C’était en 1899, dans une sombre bagarre pour les fiacres électriques urbains. Déjà ! On pourra appeler la prochaine voiture électrique La Dinde en folie, autonomie 2 heures, distance franchissable 80 Km. Si encore on développait les piles à combustible ? Mais allez savoir pourquoi, les recherches sont molles de ce côté-là. Bizarre, non ?
En tous cas, voilà qui ne plaira pas à Montambour, lui qui défend l’industrie du Diesel. Un couac de plus, hi hihi ! C’est bon, Ségo, arrête de nous les briser et contente-toi de faire abolir l’écotaxe, tout le monde t’en saura gré. Bon… Je n’ai pas écouté mardi son ex, l’inoxydable Flamby, dit Soliveau II ou Captain Wreck. Rien à faire, celui-là, rien que d’en entendre parler, il me donne des boutons, alors quant à le regarder et l’entendre… D’autant plus que je savais d’avance les âneries qu’il allait proférer, les mantras qu’il allait psalmodier, donc aucun intérêt. Mais il paraît qu’une auditrice lui aurait demandé tout de go : « Ne me faites pas croire que votre ambition est de faire de la France le premier pays exportateur de macramé ou le pays champion du monde de zumba ? » Bonne question, posée à propos des rythmes scolaires, vaste fumisterie inventée par des gars qui ont des courants d’air entre les oreilles. « Ne caricaturons pas les activités périscolaires, c’est important ! », a seulement trouvé à répondre le satrape élyséen. Ah ! Non ! C’est un peu court, petit homme ! Je ne vois pas l’intérêt qu’il y a à estropier lecture-écriture, calcul, leçon de choses etc… au profit de conneries prédigérées. Mais ainsi va le Mammouth, de moins en moins instructeur, de plus en plus pervers.
On n’est pas sortis de l’auberge ! J’apprends que la pépinière de socialistes, l’UNEF, et toujours majoritaire dans les instances universitaires (il est vrai que de plus en plus d’étudiants ne jouent plus au jeu de la pseudo-démocratie universitaire et ne votent pas). J’apprends surtout avec consternation que selon une étude sondagesque seulement 26% des citoyens souhaitent que l’État intervienne moins dans l’économie, tandis que 19% souhaitent qu’il continue à intervenir au même niveau que maintenant, et, pire que 55% veulent qu’il intervienne davantage. Si c’est vrai (ou à peu près vrai), il y a de quoi se faire des cheveux blancs : seule une minorité a compris que l’État n’est pas le remède, mais qu’il est le problème. Allez ! Tout va bien dans le pire des mondes socialistes !
Raymond.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !