Un « samedi noir » sur la route, nous annonce-t-on. Ben ça ne change guère, c’est comme ça depuis trois décennies, c’est comme les saisons : la transhumance des villauds vers le pays des « ploucs » et les bronze-culs. « Orange » les 8-9-10 août, puis l’infernal « quinzou » etc… De quoi réjouir les salopards qui ont planté partout des radars fiscaux. Ça, ça rapporte un max à cette crevure d’État et ça ne sert qu’à ça. Parce que, que l’on ne déconne pas : la question de la vitesse, c’est du pipeau. Ce que dit –et j’en suis complètement d’accord – Christian Combaz dans Le Figaro : « la principale mission de la puissance publique en matière de sécurité routière est, en France, de chercher à coincer l’automobiliste. On dirait que la loi n’est plus faite par et pour le peuple mais contre lui. L’objet de la réglementation semble désormais de le maintenir dans un état de sujétion de plus en plus prononcé, en multipliant les règles qu’il ignore, les panneaux qu’il ne voit pas, les ralentissements inutiles, les incohérences sur l’autoroute. » est extrêmement juste, et je n’oublie pas que les radars ont été plantés par Morfalou quand il était sinistre de l’intérieur. Mais bien sûr les socialistes, ravis de l’aubaine, se garderaient bien de les déplanter, ces saletés que tout citoyen automobiliste honnête exècre et rêve de détruire (heureusement, certains passent à l’acte !).
En plus de la spoliation fiscale, il y a la spoliation par les sociétés gestionnaires des autoroutes dont la construction est payée par le fric volé aux contribuables, comme le fait très justement remarquer un contributeur au Figaro :
S’il y avait un peu moins de postes de péage, péages par ailleurs aux montants hallucinants, il y aurait sans doute moins de bouchons en France. Sans parler de la Suisse où nous ne payons qu’une vignette annuelle de 40 CHF, soit environ 33 Euros, je viens de parcourir des milliers de kilomètres aux Etats-Unis et au Canada sur de magnifiques autoroutes, certes pas toujours dans un état irréprochable mais pratiquement toujours gratuites. Les sociétés d’autoroutes françaises tondent non seulement la laine sur le dos des moutons français mais aussi sur les étrangers bien souvent obligés de transiter par un territoire au cœur de l’Europe.
Le 02/08/2014 à 12:05
Ah ben oui, les imbéciles vont couiner au « libéralisme » etc… Mais justement : cette entente entre des groupes monopolistes et l’État est très exactement aux antipodes du libéralisme, qui ne souffre, lui, aucune exception à la règle de la libre-concurrence. À la limite, je préfère raquer pour que nous ayons de bonnes voies publiques de liaison, comme en Suisse, plutôt que d’entretenir des bras cassés et souteneurs de murs prêts à nous faire bouffer de la charia.
Mais là n’est pas la question. Pourquoi, dans un pays complètement à la ramasse, et comment, des gens arrivent-ils encore à s’entasser comme des moutons sur des autoroutes par un jour d’été ?
On me dira qu’il y a le mythe des congés payés, grosse connerie de 1936. Ce serait aller un peu vite en besogne, mais reconnaissons qu’il y a à l’origine un peu de cela Mais enfin, pourquoi le rombier qui n’a plus depuis longtemps le fer à souder les fins de mois dépense du carburant dont le prix du litre atteindra bientôt le prix du flacon de N°5 de Chanel – avec plus de 80% de taxes- et va s’entasser avec d’autres ?
Il y a probablement dans le « pourquoi » le fait que des gaziers entassés dans les villes aimeraient un peu de rêve et se casser d’un monde de béton. Les villes sont devenues des clapiers, des coupe-gorges et puent au-delà de toute odeur. Ce qui n’empêchera pas nos citadins, une fois pinqués à la campagne, de couiner contre le bruit des moissonneuses, l’odeur de bouse de vache et les jappements des clébards. Comme si c’était plus pénible que le vacarme des rues, l’odeur décomposée de la Seine, les saloperies du Paris socialiste !
Enfin, vu comme cela, on peut les comprendre et même (c’est à la mode !) compatir. Mais le comment, hein ? Là, il y a un problème. On nous serine que c’est l’éléphant à trompe rose chez les prolos et les classes moyennes, et pourtant les voilà en train de cramer leur carbure sur les routes. Comprenne qui pourra. Je crois bien que la plupart se serrent la ceinture – ou prévoient de se la serrer à la rentrée – et que d’autres achètent des vacances à kroum (à crédit). Il y a aussi les assistés qui se gobergent aux frais de la Princesse – à nos frais, donc. Comme s’ils s’empressaient, tous, de jouir une dernière fois du plaisir à crédit que leur donnait Sa Bouffissure l’État dans les années de vaches mi-grasses. Mais on bouffe et on crèche à moins qu’avant, si j’en crois les tendances du chiffre d’affaires de l’hôtellerie-restauration.
Le père Pascal (Blaise) parlait de la puissance du divertissement. Nous y voilà. Aller se dorer les fesses ou ramener sa fraise pour expliquer aux culs-terreux qu’ils ne sont que des ploucs et qu’on ne peut valoriser un pet sans aller le faire sentir à Paris, ça fait oublier les cornes, les fins de mois difficiles, les crédits, le chômage, les racailles et tutti quanti. On ne pense même pas à la dégelée que l’on va ramasser à la rentrée, quand vont tomber avec l’automne précoce, les feuilles d’impôt. Qu’importe : carpe diem, cueille le jour qui passe et, comme aime à le répéter à satiété un mien voisin, après nous le déluge.
Aubaine encore pour les fascistes qui nous gouvernent : l’abrutissement estival permet de faire passer des lois scélérates. C’est ce que s’apprête à faire Hollande, avec sa loi d’élection de l’Assemblée à la proportionnelle. Nous avons déjà cinq fois trop de députés : on va en ajouter encore, aux frais de Zéphir, le léger contribuable. Un joli boxon en perspective !
Mais bon ! L’important est que tout le monde roule et roupille. Et ron et ron, petit Hollandon…
Nom de Dieu ! Allez-vous vous réveiller, bande de moules ?
Raymond
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !