Ein Schlag auf der Schnauze

La Pleurniche (small)Le squatter élyséen, Pleunichard 1er est allé pleurnicher une fois de plus auprès de nos voisins Allemands. But de la manœuvre : « inviter » l’Allemagne à faire davantage pour soutenir la croissance en Europe. Comprenez : s’aligner sur la désastreuse politique de gaspillage étatique telle qu’elle est pratiquée à Paname par les socialistes.

Comme c’était à prévoir, l’Allemagne a répondu fermement : Nein !  Le porte-parole du gouvernement Allemand a commenté : «Les déclarations très générales en provenance de Paris ne fournissent aucune raison pour de quelconques corrections dans la politique économique» du gouvernement. » Pan sur le groin ! De fait, l’Allemagne en a assez fait : salaire minimum (ce qui est déjà une aberration), revalorisation des retraites, investissements notamment dans les transports (5 milliards d’euros), c’est bien le maximum de dépenses acceptables. Au-delà, on augmente la dette et les Allemands, sages, n’en veulent pas. Ils ont raison.

Raison de ne céder ni aux sirènes du FMI ni à celles des technocrates de Bruxelles qui demandent à l’Allemagne de rééquilibrer sa balance commerciale « fortement excédentaire » (il faut l’faire, quand-même !). Raison de refuser de finance le laisser-aller des États européens qui n’ont pas mené de réformes structurelles pour adapter leurs économies. Raison de refuser de prendre en considération les couinements des socialistes parisiens qui ne cessent de prolonger le statu quo et provoquer la débandade économique tout en faisant des déclarations tonitruantes sur les « contrat » de ceci ou de cela sans que jamais ce soit suivi d’effets. La presse Allemande ne s’y trompe pas :

Pour  Die Welt, les déclarations hollandiennes sont un «aveu que sa politique économique a échoué». Pour Süddeutsche Zeitung, Pleurnichard 1er «a tort d’attendre le salut de l’extérieur». Évidemment ! La France devrait se mettre au travail corriger ses tares. A y regarder de près, c’est un sacré chantier à entreprendre, pire que nettoyer les écuries d’Augias. Il faut une stature herculéenne, pas celle d’un inaugurateur de chrysanthèmes. Faire taire les gauchistes, les syndicats, tous ceux qui sont victimes de l’illusion d’un « modèle Français » totalement obsolète et ruineux. Vaste programme !

En tous cas, l’Allemagne nous donne une leçon d’indépendance : la politique allemande ne peut être décidée ailleurs qu’à Berlin. C’est pourquoi en coulisses, même si officiellement on feint de croire que les relations sont « toujours bonnes » entre l’Allemagne et la France,  les couinements hollandiens ont tendance à les leur briser menu, menu !  «L’Allemagne ne se mêle pas de la politique française» : elle devrait, pourtant, en punissant nos naufrageurs par des mesures de rétorsion économique. Bref : À Berlin, on a été vraiment très patient jusque-là avec les socialistes français, mais on demande à voir des résultats tangibles avant d’aller plus loin. Ce qui n’est pas possible, puisque tout n’est que décors Potemkine dans les ministères parisiens.

Preuve : le conseil constitutionnel a censuré le pacte de responsabilité : «Le Conseil constitutionnel a fondé sa décision sur un argumentaire solide, commente Le Figaro. Avec cet allégement de cotisations, un tiers des salariés – ceux payés entre 1 et 1,3 smic – n’auraient plus effectué de versements à l’Assurance-maladie et à l’Assurance-vieillesse, tout en continuant à bénéficier de leurs prestations. Les autres salariés, eux, auraient payé «plein pot» pour les mêmes prestations. Un tel système revient à «méconnaître le principe d’égalité», a tranché le Conseil constitutionnel. » Re-pan sur le groin ! Autre preuve de la déconfiture : l’émigration, dont les chiffres officiels sont tus, tout autant que ceux –catastrophiques – de l’immigration. Les gens qui partent (massivement) sont écœurés de constater que les socialistes haïssent les entreprises et font tout pour les couler : taxes et impôts confiscatoires, code du travail parfaitement aberrant, complications bureaucratiques à n’en plus finir. Pour en savoir plus, lisez dans Les Échos l’article de Yves Montenay :  je ne pense pas que l’auteur exagère.

Travail herculéen, donc, pour réformer en profondeur. Pour cela, il faut un type qui, selon Pythagore, chausserait du 46 (environ). Hélas, nous n’avons plus que des nabots en stock.

Raymond

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