La spoliation s’aggrave

Yes-We-TaxLa spoliation continue, et vous allez voir : elle empirera nécessairement.

La bande de vauriens qui prétend « gouverner » la France (mais avons-nous besoin d’être « gouvernés » ?) vient d’accoucher de son nouveau plan d’escroquerie, appelé « budget ». Naturellement, il n’est pas en équilibre, puisque Sa Bouffissure l’État, irresponsable glouton, ne sera pas réduit à la portion congrue. Autrement dit, on continue à faire du sociâââl et du sociétââââl, c’est-à-dire jeter par la fenêtre l’argent extorqué aux citoyens, tout en continuant à produire des assistés, c’est-à-dire des sous-citoyens.

Les taxes et « redevances » s’accumulent : taxe sur le diesel (que ces connards d’écolos haïssent), redevance sur l’idiot-visuel public (autrement dit : contribution à l’intox par le Propaganda Staffel) et ainsi de suite. La liste sera longue et l’appauvrissement général s’ensuivra, une fois de plus, à cause d’un nième coup de massue fiscal. Et comme le soutien étatique aux collectivités locales va diminuer, on doit s’attendre à une augmentation automatique de la fiscalité locale : taxe d’habitation, taxes foncières et ainsi de suite.

On estime qu’en trois ans, chaque citoyen a perdu en moyenne 1500 euros de pouvoir d’achat. On n’avait pas vu cela depuis les années 60, avant que les réformes du Général produisent leurs effets. Conséquence de la prodigalité imbécile des gouvernements depuis le sire de Jarnac, en passant par le sire de Bity, le petit Morfalou, avec une aggravation sans précédent sous la tyrannie de Flamby, il faut s’attendre à ce que la moitié des Français basculent dans la précarité. Sans parler du coût de l’immigration, qui varie de 30 à 35 milliards par ans, consacrés à implanter l’ennemi civilisationnel dans nos cités et bientôt dans nos campagnes.

On taxe partout : on ferme ainsi le marché intérieur, on détruit les entreprises, bref : on installe durablement la récession et la ruine. Voilà le beau résultat actuellement constatable des politiques de facilité consistant à spolier les citoyens par l’impôt afin de préserver la dépense étatique. Laquelle dépense ne produit aucune richesse, aucun bien-être. Mais attendez !

Le pays vient de dépasser 2000 milliards de dettes. Cela ne semble pas trop inquiéter les prêteurs. Pourquoi ? Mais parce que c’est une question de nantissement. Cette dette est garantie par l’épargne des ménages, comme on dit, qui représente 12000 milliards d’euros, soit six fois plus que la dette. Tenons-nous bien : cet argent APPARTIENT à ses détenteurs, l’État devrait avoir interdiction d’y toucher, mais pourtant rien dans la Constitution ne garantit vraiment la propriété privée. Alors quoi ? Que les prêteurs viennent à réclamer que soient soldés les intérêts et capital de la dette, l’État, c’est-à-dire le gouvernement, peut parfaitement décréter la spoliation de la propriété et extorquer par voie légale 1/6 de l’épargne des ménages. On a déjà vu ça à Chypre, et ça nous pend au nez.

Qu’avons-nous en échange ? On raconte que Jésus, à qui l’on demandait s’il fallait payer l’impôt à César, avait répondu : « redde Caesari quae sunt Caesaris et quae sunt Dei Deo » (enfin, il avait dû raconter ça dans son patois, mais ça veut dire : rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu). Cela ne veut pas dire : payez l’impôt sans discuter, mais ceci : si César fait quelque chose pour vous, alors rendez-lui la pareille. Mais que font pour nous nos Césars de carnaval ? Nous l’avons souvent répété : l’État n’accomplit plus ses rôles régaliens, occupé qu’il est à faire du « social ». Qu’est devenue la Défense Nationale ? L’Intérieur assure-t-il la sécurité publique alors que le Crime prospère encouragé par le laxisme judiciaire ? Non, « César » ne fait rien pour nous : il est donc légitime qu’on ne lui en rende rien.

Nos ancêtres n’hésitaient pas : les jacqueries fiscales ont fini par accoucher d’une Révolution. Nos ancêtres étaient autrement couillus que ce troupeau bêlant prêt à l’égorgement fiscal. Trop, c’est trop ! Le pire étant qu’une majorité d’imbéciles s’imagine encore que la solution est de participer, une fois de plus, au jeu truqué des élections. Il est stupide d’imaginer que l’élection est une caractéristique de la démocratie : on vote même sous les pires régimes, parce que tout est fait pour que rien de change. Dans des pays ayant des traditions de réforme, il se peut que le vote fasse avancer l’état des choses : pas en France où le seul moyen de changer est de tout chambouler par la violence. Ce n’est pas en renversant la tinette que l’on changera les goguenots : il faut les raser et construire autre chose à la place.

Raymond.

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