Je me réjouis de plus en plus d’avoir jeté, il y a quinze ans, mon téléviseur aux orties. Depuis, je n’ai pas à supporter ni les perversions de la « téléréalité » ni les flots bilieux de la propagande. Donc je n’ai évidemment pas subi le show grotesque du squatter de l’Élysée. Eussais-je possédé un appareil de télévoyeurisme, je n’eusse point davantage prêté ni l’oreille ni l’œil au sieur Hollande, de peur qu’il ne me les rendît point. Car on prête toujours à la caste politique, et singulièrement aux socialistes, qu’à fonds perdu.
C’est donc par le biais des sites mal-pensants que j’ai découvert une déclaration typiquement socialiste (et le socialisme commence assez loin à droite pour finir dans les marais de l’extrême-gauche « antifas »). Je ne sais pas exactement dans quel contexte un interlocuteur du potentat déclarait que telle mesure énoncée coûtait cher, mais je retiens que le sire de Tulle lui a coupé la parole : « Non ! C’est l’État qui paye ! ». Si je ne m’abuse, cette déclaration de triple buse a fait le buzz comme on dit vulgairement.
« Non » : donc ce n’est pas cher (ou ça ne coûte rien), puisque « c’est l’État qui paye ». Nous avons-là, en quelques mots, tout le suc cohobé des doctrines totalitaires et la raison de la déconfiture de notre malheureux pays. Car l’État ne dispose absolument pas de fonds propres. Il ne vit que de taxes et d’impôts extorqués aux citoyens. Et tout le monde sait que cette spoliation fiscale atteint sous le règne du sire de Tulle un niveau inouï, tel qu’il décourage l’investissement comme les achats domestiques et nourrit le marasme général, économique et politique, que nous connaissons.
Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que toute dépense étatique est en réalité une dépense forcée des citoyens. Par exemple : la « politique de la ville » installe à énormes frais des équipements dits « culturels » ou « de loisirs » d’accès gratuit. Pour l’utilisateur, effectivement, ce n’est pas cher. Certains en concluent que ça ne vaut rien et, par conséquent, qu’on peut vandaliser l’école, le gymnase, la bibliothèque. Autre exemple : le clandestin entré illégalement sur nos terres, loin d’être réexpédié à l’envoyeur, est logé gratuitement (donc à nos frais) dans un hôtel en attendant que sa situation soit régularisée. Encore : le « socialisme municipal » contraint les communes à construire et entretenir un quota de logements sociaux bénéficiant à des personnes « assistées ». C’est gratuit, puisque c’est payé par la taxe d’habitation des citoyens.
On encourage ainsi la paresse et l’irresponsabilité, en fabriquant des sous-citoyens, c’est-à-dire des non-personnes. Rien d’étonnant alors que nous subissions un chômage si important (puisqu’il est payé) et une immigration de confort ayant relayé depuis longtemps une immigration de travail. Je pourrais multiplier les exemples : tous montreraient que rien n’est gratuit et qu’il y a toujours quelqu’un pour payer, et que ce quelqu’un n’est pas l’État, mais le citoyen.
Plus loin : il existe encore un nombre trop important d’imbéciles pour hurler « faut faire payer les riches ! » Récemment, je me suis pris de bec avec un oligophrène qui avait voté Hollande en 2012, très déçu depuis de ce choix ridicule, mais adhérant avec enthousiasme à l’idée socialiste de taxer les résidences secondaires. À la basse jalousie de l’individu trop limité intellectuellement pour améliorer sa condition se mêlait une incroyable naïveté. En premier lieu parce qu’il n’y a pas que des « riches » pour posséder une résidence secondaire : il suffit d’être contraint d’abandonner un temps sa maison pour vivre dans un appartement loué pour que celle-ci soit considérée comme résidence secondaire. En second lieu, parce que les « riches » sont ceux à même de fournir le capital qui s’investit et qui crée des emplois. Si le capital ne trouve pas à s’investir, il est thésaurisé et ne crée aucune richesse, ni aucun emploi. Au bout du compte, c’est encore le citoyen qui paie le chômeur.
Toute dépense de l’État hors de ses rôles régaliens (défense, sécurité intérieure, diplomatie) est fondamentalement spoliatrice, car elle favorise nécessairement une partie de la population – partie généralement inactive – aux dépens d’une autre partie. Rien n’est gratuit, cela coûte toujours, et ce n’est pas l’État qui paie.
Il est clair que si le peuple souhaite un jour sortir du marasme, il faudra apprendre à réduire l’État à la portion congrue et contrôler jusqu’au centime ses dépenses. Pour le moment, citoyens, nous entretenons une danseuse obèse qui nous ruine. Et la caste politique, incapable de changer d’orientation, n’est guère soucieuse de l’avenir. Que la dette augmente, qu’elle ait dépassé deux mille milliards d’euros, peu lui chaut : on dit que les bas de laine des Français valent douze mille milliards. En cas de coup dur, il suffit d’un Parlement à la botte pour avaliser la confiscation d’un sixième de cette somme, réduire la dette à zéro, et continuer indéfiniment à fournir de pseudo-services « gratuits ».
La réponse précipitée du sire de Tulle nous montre tout cela. Et aussi que le sigle « ENA » est un palindrome graphique : Sciences-Po, HEC et ENA : voilà le parcours typique de l’Académie des Ânes.
Sacha
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !