« Le gauchisme m’a tuer »

antifa-copie-1Ah ! Ces gauchistes ! Ils sont tout heureux : la mort de Rémi Fraisse leur fournit l’opportunité de semer le trouble. Notamment dans les lycées et les universités où des cervelles de colibri parfaitement paresseuses, mais rêvant de vivre toute une carrière payée par l’argent public, s’empressent de leur emboîter le pas. Rien de nouveau sous le soleil.

Cependant, je voudrais que l’on examine les faits en se demandant : « Cui prodest ? », à qui cela profite-t-il ? Un barrage est en construction : c’est donc qu’il y a eu une préalablement une enquête d’utilité publique (certes, de telles enquêtes sont loin d’être objectives et transparentes…), une décision des élus locaux, une autorisation accordée par l’État, un financement etc… Rien de secret. Je ne me prononcerai pas sur l’utilité de cet ouvrage, ni sur la régularité des procédures, je n’en sais rien. Je constate la cacophonie lorsqu’un ministre « de l’écologie » (encore un ministère parfaitement inutile et budgétivore) couine que le projet est trop ambitieux etc…

Et puis je trouve, comme à Notre-Dame des Landes, les inévitables groupusculaires de l’écologie politique, aux rôles bien distribués : les uns sur-représentés au Parlement en raison de marchandages avec les socialistes, et auteurs de lois désastreuses telle la loi Duflot, les autres carrément écolo-terroristes. Ceux-là s’installent en campements fort sales et insalubres, font preuve d’une incroyable paranoïa au point qu’ils vivent en phalanstères hargneux et crasseux. Qui les finance ? En tous cas, ils reçoivent, lors de leurs manifestations violentes, l’aide des « antifas ».

Revenons sur ces derniers. Ce sont d’authentiques fascistes, partisans d’un totalitarisme qui n’a rien à envier au nazisme et au stalinisme, bref : à tous les régimes fascistes que le malheureux XXe siècle a connus. Ce sont eux aussi des bipèdes à cerveau reptilien, mais instruits au combat de rue (par quels instructeurs ?), assez habiles pour fabriquer des cocktails molotov et des bombes artisanales qu’ils utilisent contre les forces de police et de gendarmerie, lors des manifestations violentes, voire contre des manifestants pacifistes. Ne l’oublions pas : ces vermines sont de tous les soutiens aux nazislamistes, hamas, hezbollah et tutti quanti. Un régime démocratique les interdirait et emprisonneraient leurs chefs en cas de reconstitution de ligue dissoute. Mais point. Á croire qu’ils ont une utilité pratique pour un gouvernement de gauche.

Quoi qu’il en soit, d’après ce qu’en ont dit les folliculaires, le jeune Fraisse venu innocemment de Toulouse s’est retrouvé, peut-être par hasard, parmi ces enragés s’empoignant avec les Gendarmes mobiles. Une grenade offensive est lancée. On dit que, courbé ou tendu, le tir de cet engin est strictement verboten. Soit : mais quand vous recevez des projectiles incendiaires et autres objets dangereux, quand vos collègues sont blessés, quand on sent qu’on perd pied, il est très compréhensible que vous fassiez usage des armes offensives. Jadis, on ne coupait pas ainsi les cheveux en quatre : la police tirait. Il y a toujours un risque à affronter violemment les forces de l’ordre, c’est le risque encouru, sans lequel il n’y a pas d’héroïsme insurrectionnel.

Évidemment, je ne prends pas les fascistes « antifas » pour des héros : ce ne sont que de minables apprentis tyranneaux. Mais voyez : un pauvre gars qui ne semble n’avoir rien à faire avec eux perd la vie. Depuis quarante ans, on a habitué le consommateur de médias à réagir avec des sentiments et non avec sa raison. Alors, on s’enflamme de compassion et de colère, exact réflexe pavlovien que les journaux télévisuels s’empressent d’entretenir. Excellente affaire pour les écolos de tout poil et pour les fascistes « antifas » : ils ont un martyre ! Voilà une belle occasion pour faire encore pression sur un gouvernement vélléitaire, des fois qu’il aurait le début du commencement de la volonté de tourner le dos à la politique désastreuse qu’il suit depuis neuf cents jours. L’écologie politique combat en fait une chimère, car Hollande regnans, il ne sera jamais question sérieusement d’abandonner une politique de gauche.

Quoi qu’il en soit, cela nourrit l’agit-prop des groupuscules qui essaient de se faire une clientèle parmi les jeunes imbéciles incultes des lycées et des facultés. Mainternant, examinons un autre aspect de l’affaire. Quelques-uns ont rappelé le décès d’Oussekine, jeune fort handicapé par le diabète, qui s’est trouvé au milieu des casseurs, exactement là où il ne devait pas être. On sait que cela fit reculer le couard sire de Bity et enterrer le projet Devaquet de réforme des universités. On dirait bien que les gauchistes cherchent systématiquement à exploiter ce genre de drame, non ? Souvenez-vous, plus près de nous, de Méric, provocateur si peu barraqué qu’il était épais comme un cure-dent, qui trouva sa fin en attaquant par derrière un balaize d’extrême droite. L’exploitation du fait a eu pour conséquence la dissolution de certaines ligues identitaires.

On dirait bien que s’esquisse une stratégie des gauchistes, au travers de ces incidents. Je fais l’hypothèse que ces morts sont provoquées sciemment, afin de les exploiter politiquement. Les fascistes d’extrême-gauche (et peut-être leurs complices « légaux » d’EELV ou du front de gauche, voire de la gauche extrême du parti socialiste) ont tout intérêt à repérer un benêt gavé de théories fumeuses, persuadé de mener le « bon combat », et de le conduire là où les affrontements sont les plus violents. Ignorant des techniques d’esquive, celui qui a désormais le rôle d’agneau sacrificiel risque grandement de rencontrer la mort. Si le drame survient, c’est une veine pour les enragés et leurs commanditaires. Cette stratégie, variante de celle du « bouclier humain » des nazislamiques, ne réussit pas toujours (heureusement !) mais quand elle fonctionne, c’est pain béni pour ces misérables.

Alors je dis aux crânes de piafs des coordinations lycéennes et des universités : retournez à vos études, faites fonctionner les quelques neurones que vous avez, au lieu de vos tripes, et allez graver sur la tombe des agneaux sacrificiels, en respectant votre dysorthographie légendaire : « Le gauchisme m’a tuer ! »

Sacha

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