La Valls du délire

valls-a-marion-marechal smallLe socialisme c’est triste, c’est pervers, c’est totalitaire. Et c’est appauvrissant. En ce moment, il pousse un cri qu’il voudrait universel de haine et de proscription. Le sieur Valls, dit Mussolinito, au lieu de s’occuper d’améliorer la situation du pays vandalisé par son parti, a enfourché une haridelle de retour et fonce cornes baissées sur un moulin à vent. Ah ! Le beau chevalier à la triste figure ! Mais que croyez-vous qu’il charge ? Le criminel Sarrazin qui rêve de massacres, tapis dans les banlieues, en fumant son houka ? Que nenni ! Son ennemi est un parti, lequel, conformément à l’article 4 de la Constitution, concourt « à l’expression du suffrage ».

Car tel est le texte de la loi fondamentale : « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage ». En la circonstance, le FN qui pèse aujourd’hui d’un poids considérable dans la vie politique de la France, est –à tort ou à raison- le refuge de tous les citoyens laminés par la politique des deux partis frères-siamois, l’UMP et le PS. C’est ainsi. Il n’y a pas d’autre issue à la colère ; certes, c’est une fausse issue dans la mesure où, patriotisme mis à part, les orientations économiques du FN sont étatistes et diffèrent assez peu de celles des partis de l’extrême-gauche. Autrement dit : sur ce plan-là au moins, le FN adhère à la même doctrine que le PS. Les citoyens ralliés au FN ont de plus l’illusion que ce parti est encore opposé à l’islamisme : n’ont-ils pas entendu les déclarations de certains de ses dirigeants affirmer au contraire que l’islam est compatible avec la république ?

Mais enfin, c’est comme ça : le FN cristallise le refus de la désastreuse politique socialiste, et il bénéficie du vide sensible occasionné par l’absence d’un parti national-libéral. Hélas. Le hic pour les socialistes, c’est que les marxistes du PS et les escrocs de l’écologie interprètent eux-mêmes l’article 4 : « les partis…concourent à l’expression du suffrage ». « Concourir » n’est pas « être » : aucun parti ne peut, en toute démocratie, s’arroger d’être l’expression du suffrage. Mais les socialistes sont fous, donc ils se croient investis du suffrage. Et puisqu’ils sont minoritaires, ils font de la fronde civique un véritable crime de lèse-majesté.

C’est pourquoi ils perdent leurs nerfs. Le sieur Valls éructe et bave, tremble et vitupère un « fascisme » dont son parti est pourtant une composante majeure. Les socialistes évoquent les « valeurs » de la république. On se demande bien quelles sont ces « valeurs ». Liberté ? Mais à chaque instant l’autonomie du citoyen est bafouée, il n’a même plus le droit d’exprimer ses options. Tenez : un préfet poursuit un groupe qui a osé poser une banderole « je suis Charlie Martel » sur un pont d’autoroute. Égalité ? Qu’est-ce que c’est ? Le nivellement social, l’entropie maximale dans une société ? Ne parlons pas de l’égalité devant la loi, elle n’existe plus depuis que les socialistes et leur Taubira ont institué le délit d’opinion. Entre autres méfaits. La fraternité ? Ce « vivre-ensemble » que les socialistes veulent imposer aux Français de souche le fusil dans les reins ?

Ils couinent que « la république est en danger ». Mais au fond, la république n’est qu’une organisation de la délégation du pouvoir, au même titre qu’une monarchie parlementaire ou une fédération d’États indépendants. La république n’a pas plus de vertu qu’aucun autre régime ; et singulièrement, chez nous, elle n’est pas à confondre avec la démocratie. Loin de là : nous vivons sous un totalitarisme. Certes « mou », mais totalitarisme tout de même. L’État s’est emparé de la totalité de la vie des citoyens, il n’y a pratiquement plus de sphère privée, et les socialistes se sont emparés de l’État. Alors quoi ? C’est une manœuvre hypocrite que d’essayer de faire peur au peuple en désignant arbitrairement un autre parti par l’étiquette de « fasciste » (donc, selon l’ineffable Valls, de le « stigmatiser ») alors que l’on est soi-même fasciste. Mais en manière d’hypocrisie récupératrice, les socialistes nous ont donné une belle démonstration le 11 janvier !

vallsmarion smallMussolinito en fait trop ; et c’est parfait, car un premier ministre qui pète les plombs, ça produit un effet boomerang. Il ne peut impressionner que les trouillards, et ces gens-là sont de sa coterie, rageant de perdre leurs misérables privilèges. Au contraire, un nombre croissant de citoyens se sentent insultés. J’espère pouvoir quantifier, dimanche prochain, l’ampleur de l’effet contre-productif des vociférations mussoliniennes. Il faut que dans les mois qui viennent les socialistes perdent, perdent et perdent encore. Que ce parti  devienne seulement résiduel dans la vie politique. Il nous fait trop de mal. Et s’apprête encore à nous en faire, et il nous en fera tant qu’il en aura le pouvoir.

Par exemple (je vous livre texto, mais je ne me souviens plus d’où je l’ai pris) : « Un rapport remis hier au gouvernement préconise à nouveau une extension de la redevance TV aux nouveaux écrans (ordinateurs, tablettes, smartphones…). Poussée notamment par les ayants droit, cette réforme fait actuellement l’objet d’analyses du côté de l’administration. Elle devrait très vraisemblablement être évoquée cet automne, à l’occasion des discussions relatives au projet de loi de finances pour 2016. » Pas mal, non ? On force les citoyens à payer la propagande socialiste, mais ce n’est pas assez, on va encore leur faire payer la latitude d’aller s’informer là où les mensonges d’État sont dénoncés. Et on nous fait croire que les impôts n’augmenteront plus ; mais désolé : une taxe, c’est un impôt.

Vautrin a expliqué la manipulation cantonale. Mais il manquait un renseignement, que nous livre le Canard Enchaîné : « La clarté a un coût. Selon Le Canard enchaîné, « en principe, tous les conseils ainsi rebaptisés vont devoir changer de plaque d’entrée, de papier à lettre, de signalétique (…) les panneaux, les vêtements professionnels ou encore les applications informatiques ». Ainsi, « le conseil général de Savoie en a déjà profité pour changer de logo. Et celui de l’Orne vient d’annoncer son intention d’en faire autant ». Et à combien est évalué le coût de ces changements ? « François Sauvadet, président UDI du Conseil général de la Côte-d’Or, a évalué à 2 millions d’Euros pour son département le coût de ce changement de nom ».2 millions d’Euros juste pour ce changement de nom ? Potentiellement, sachant qu’il y a 96 départements en France métropolitaine, le passage du conseil général au conseil départemental pourrait donc coûter jusqu’à… 192 millions d’Euros ! Était-ce bien utile ? » Pour essayer de se maintenir au pouvoir, on charcute le territoire politique. Mais on fait payer la note aux citoyens. Voilà la « démocratie » selon les socialistes.

Dehors, ces escrocs malfaisants, donc !

« Ce qu’on donne aux méchants, toujours on le regrette.
Pour tirer d’eux ce qu’on leur prête,
Il faut que l’on en vienne aux coups ;
Il faut plaider, il faut combattre.
Laissez-leur prendre un pied chez vous,
Ils en auront bientôt pris quatre.
 »

(La Fontaine)

Cette morale vaut pour les socialistes comme pour les islamistes.

Raymond

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