Le libéralisme, vite !

centralismeSale période que celle où l’on doit transmettre au fisc les éléments pour nous gruger. Il est temps de se rendre compte que l’essentiel de la spoliation ne va pas essentiellement au financement des rôles régaliens justifiant l’existence de l’État (Défense, Sécurité intérieure, Diplomatie), mais se trouve gaspillé dans « le social », comprendre : les prébendes diverses servies à tort et à travers, dont une énorme partie finance l’invasion étrangère venue d’outre-Méditerranée. La prétendue « réforme » Belkacem de l’enseignement montre aussi que le premier budget national sert à l’embrigadement idéologique des enfants et à mettre la touche finale à la dégradation de l’enseignement.

Nous avons besoin de respirer, c’est-à-dire de nous débarrasser de ce régime totalitaire qui ne cesse de gruger et spolier. Cette spoliation apparaît de manière évidente dans les impôts directs et dans les quelque 360 taxes majoritairement inventées par les socialistes. Mais on oublie de l’évaluer… à l’aide de la feuille de paie de ceux qui travaillent effectivement. Ceux-là font vivre une armée de bras cassés et de parasites, sous forme d’allocations, de sécurité sociale et tutti quanti. J’ai retrouvé un tableau paru naguère dans Les Échos, reprenant une étude de l’OCDE. Il permet de déduire le taux de spoliation du travailleur, en dehors des impôts directs et taxes.

Le principe du calcul est basé sur un salaire brut de 100 €. Voyez le tableau ci-dessous : à la ligne 8, vous trouverez qu’un Français ne touche que 71,7 euros nets, parce qu’il a été ponctionné de 28,3 euros de charges. Mais en réalité, le prix de son travail est plus élevé : une partie s’envole en 44 € de charges patronales. Son employeur dépense donc 100 + 44 = 144€ qui représentent le coût salarial réel de l’employé. Cela ne représente d’ailleurs pas la valeur du bien produit, car aux 144€ s’ajoute le bénéfice de l’employeur, qui correspond à ce que les marxistes baptisaient « plus-value », mais qui n’est que le prix payé par l’employé à la location du capital d l’employeur pour travailler.

grugé (1)

La dernière colonne de la ligne 8 indique en pourcentage de son coût salarial de combien le salarié est grugé : 50,2% envolés en charges sociales (charges personnelles + charges patronales). Le classement montre que seule la Belgique, parmi les pays examinés, fait pire que nous avec un taux de spoliation de 56%, et que l’Irlande est le pays le moins spoliateur avec seulement 26,09%. En y réfléchissant bien, nous tenons la cause de nos maux : le coût du travail est le plus élevé (144€) qu’ailleurs, les charges y sont énormes, voilà qui paralyse à la fois la possibilité d’investissement des entreprises et la consommation. Le « social » est notre mal fondamental, découlant d’une organisation socialiste de la société, indépendamment du parti (PS ou UMP qui gouverne, voire FN dans son projet).

Maintenant, il est intéressant de comparer la situation du travailleur Français avec celle d’un travailleur Suisse dont le salaire mensuel brut est le même : 2860 €. C’est le calcul récapitulé dans le tableau ci-dessous :

grugé (2)

 Il faut noter la disparité : en charges, le Suisse est ponctionné de 14,25% alors que le Français l’est de 19,65%. La charge patronale, en Suisse, varie de 17 à 22% ; en France elle est de 30,55%. Le coût salarial mensuel dans la prospère Suisse est, dans cet exemple, de 3346,2 €, il est en France de 4136,7 €. Encore, dans le tableau, avons-nous ajouté aux 14,25% de charges de l’employé Suisse, 9,24% d’impôt prélevé à la source ce qui porte le prélèvement à 23,45%. Mais le Français aura toujours à payer en sus l’impôt sur le revenu ! La différence : le Suisse est ponctionné de 670,67 € sur son salaire brut (après impôt) et le Français de 806,38 € avant impôt. La charge patronale en Suisse varie de 17 à 22%, elle est de 30,55% en France. Si l’on considère en sus que la TVA est moins élevée en Suisse (8% au taux normal contre 19,6% en France, 2,4% au taux réduit contre 5,5 à 7% en France), on voit qu’en Suisse l’employé y gagne et que l’entreprise peut investir. En France…on ferme les entreprises, faute d’argent, et l’on se plaint que la consommation régresse.

Voilà, pas besoin d’en dire davantage. D’un côté, un pays de démocratie libérale (mais hélas leurs socialistes entendent bien en finir avec la démocratie et le libéralisme), de l’autre un État totalitaire dirigiste. C’est toute l’opposition de la prospérité et de la ruine.

On dit les Français attachés à leur système : oui, pieds et poings liés, car ils n’ont pas d’autre choix. Leur seul choix, c’est de s’en débarrasser. Et vite !

Sacha

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