La télévision, c’est du cinéma. Ayant subi huit jours durant, le soir, les nouvelles en boucle sur BFMTV, ce qui à chaque fois les rend de moins en moins nouvelles et de plus en plus insupportables, et parcourant la liste des abolis bibelots d’inanité sonore et picturale, je ne pouvais qu’être satisfait de ne pas avoir d’étrange lucarne en ma propre maison. Car –laissons de côté la masse énorme des imbécillités et autres débilitudes (merci Ségolène) du panem et circenses assénées aux oligophrènes disposant d’écrans plats ou non- le monde politique est en fin de compte tel qu’il était en juin 1940 et tel que l’avait décrit le Général au troisième tome de ses Mémoires de Guerre :
(Á toutes ces factions) « la perspective d’un appel à la décision directe du pays leur paraissant, à toutes, scandaleuse. Rien ne montrait plus clairement à quelles déformations du sens démocratique menait l’esprit des partis. Pour eux, la République devait être leur propriété, et le peuple n’existait, en tant que souverain, que pour déléguer ses droits et jusqu’à son libre-arbitre aux hommes qu’ils lui désignaient. » C’est cela qui motiva le départ du Général en 1946 et les précautions qu’il prit par la suite en fondant la Constitution de 1958. Peut-être n’avait-il pas prévu que le suffrage universel – il est vrai exprimé sans les garanties du quorum et de la majorité qualifiée, erreur tragique- pourrait quelque jour porter des imbéciles et des traîtres au pouvoir. C’est ainsi que l’Histoire post-soixante-huitarde a accouché d’un régime qui, côté ambitions, soif de pouvoir, intérêts partisans, mise du pays à la remorque de l’étranger, n’a rien à envier en ignominie à la IIIe République agonisante.
C’est ce spectacle affligeant qu’infligent aux télévoyeurs béats et avides de vacances les prétendus médias. La course au pouvoir à l’échéance de 2017 est largement ouverte, nul ne l’ignore, et l’on voit des pantins s’agiter à l’écran : un président insane croyant que tout va s’arranger par la vertu des mots, basses flatteries démagogiques, vœux et mensonges, un prétendant naguère battu par cet incapable, mais en butte aux attaques d’un ectoplasme et d’un repris de justice islamophile. Ah ! Tous ces bateleurs savent parader devant l’œil de verre des chambres noires, mais de politique digne de ce nom, de projet pour la France, point. Nada : le désert total. Seulement des mots. On ne fait pas le destin d’un pays avec de tels pupazzi de pacotille.
Écoutez-les un peu, eux et leurs séides. Un fellagha criminel décapite son patron, tente de faire exploser une usine, un autre fellagha décime un bronze-cul en Tunisie, un troisième fait péter une mosquée chiite dans les terres de cailloux et de scorpions : le président du conseil parle –non sans vraisemblance cette fois- d’un « conflit civilisationnel », mais son crétin de ministre de l’intérieur récuse ce diagnostic. Et personne n’ose dire tout haut ce dont la majorité des Français sont désormais sûrs : c’est une guerre entre l’islam et la civilisation. Car il faut bien donner aux citoyens la dose de tranquillisant Padamalgam. Alors on débagoule sur la disparition des Renseignement Généraux et ainsi de suite : mais alors, pourquoi les socialistes ne les ont pas restaurés dans leurs droits et prérogatives, ces RG, s’il était vrai que leur disparition aurait permis la prolifération des nazislamiques dans les territoires perdus de la République ? Á bien écouter et surtout analyser, on se rend compte de l’infecte impuissance du gouvernement à prendre à bras le corps de problème du djihad nazislamique. Comme le disait Maurras en son temps, la République est une femme sans tête. Les socialistes et les gens de l’R-PS (reprenons sans scrupules le jeu de mots « herpès » du FN sur les « républicains ») sont parfaitement incapables, par idéologie veule, de régler le problème. En les écoutant, les uns et les autres, je ne cessais de répéter « s’ils sont comme des poissons dans l’eau, ces nazislamistes, il faut couper l’eau et vider le bocal ». Personne, dans ce pays de tafioles, n’oserait choisir cette solution, la seule possible.
De toute façon, le peuple n’a qu’à se taire. La démocratie directe, la procédure référendaire, sont des pratiques à proscrire, puisque comme le chante cet imbécile de Hollande, cela fait appel « aux côtés sombres du peuple ». Rien de nouveau depuis 1946 ! C’est pour cela que de hardis commentateurs invités par BFMTV tournent en dérision le référendum Grec. Je ne suis pas, mais alors pas du tout, sur la ligne politique de Tsipara, mais dans la sombre affaire de la dette Grecque, ce n’est pas aux eurocrates de décider, mais au seul peuple Grec. J’entends bien que nos ténors d’opérette couinent à qui mieux mieux : la Grèce a suivi exactement la même politique de l’État-nounou que la nôtre, politique ruineuse dont les résultats font peur aux démagogues. Cette politique était déjà, chez nous, dans les actes du Gouvernement Provisoire de 1944-1945 : allocations, sécurité sociale redistributive, prébendes diverses, étatisation de l’énergie et ainsi de suite.
Ce que l’on oublie, c’est que ce qui semblait s’imposer en 1945 à un pays délabré et miné par le communisme n’était qu’un ensemble de mesures provisoires pour passer un terrible cap et éviter la guerre subversive. La faute, une fois le pays redressé, a été de rendre pérennes des mesures de circonstance. Nous voyons le résultat aujourd’hui : pour que le système obsolète continue à brinquebaler, on doit faire face à une dette colossale et à une imposition mortelle. Cela durera jusqu’à ce que l’on ne puisse plus lever d’impôt ni emprunter. C’est ce qui arrive à la Grèce, c’est ce qui nous guette.
Au fond, n’ayant aucune tendresse pour l’eurocratie bruxelloise et Herr Junker, je ne verrais pas d’un mauvais œil la Grèce sortir de la ridicule zone euro et quitter l’entité européenne. Qu’un acte de volonté nationale et de courage politique vienne ébranler l’édifice totalitaire de l’union européenne. Il y aurait certes des répercussions, les âneries de Hollande sur ce sujet ne pouvant convaincre que les benêts (27% tout de même !). Je ne sais pas si les Grecs trouveront en eux le courage d’aller de l’avant sans être à la remorque de personne et sans céder aux délires marxistes de Tsipara ; ce serait en tous cas un bel exemple pour beaucoup de peuples. Je ne parle pas du nôtre : il s’est vautré dans la défaite, n’a jamais été capable de tirer des leçons du passé ; il est donc condamné à terme.
Le seul moment intéressant de cette semaine forcée sur BFMTV a été le tombeau de Charles Pasqua. Ce fut un vrai gaulliste. Pour le meilleur : voulant un État puissant tenant les leviers de l’Intérieur, de la Défense et de la Diplomatie (trois leviers réclamés en 1945 par les communistes, Staline ayant les pieds sur terre), c’est-à-dire dans ses rôles régaliens. Pour le pire aussi, car le gaullisme dont Pasqua fut le dernier représentant étendit le rôle de l’État à l’ensemble de la vie des gens, là où il est démocratiquement incompétent. Comme je le disais plus haut, des mesures transitoires dictées par la conjoncture désastreuse, ne devraient jamais devenir pérennes.
Mais tout de même, Charles Pasqua fut un excellent ministre de l’intérieur, ce qui lui valut la plus grande reconnaissance possible, c’est-à-dire la haine des gauches. Les ignobles paresseux et incapables députés gauchistes siégeant au Palais Bourbon l’ont montré en faisant davantage qu’hésiter à se lever pour lui rendre hommage. C’est la preuve que, vilipendé par la gauche, Pasqua eut raison. Raison de vouloir terroriser les terroristes, raison de faire une bonne loi sur l’immigration que les socialistes se sont empressés de mettre sous le boisseau, raison de refuser que la France disparaisse dans le conglomérat ouest-européen. Il sut très tôt discerner chez Chirac, son ancien poulain, les symptômes du renoncement et de la trahison. Depuis, on enchaîne les abandons et affronts.
« Il a toujours fait passer la France avant tout le reste, avant son parti, avant ses intérêts, avant lui-même », dit Guaino. C’est en cela qu’il fut respectable, et le chorus des hypocrites de l’Herpès ne saurait faire oublier cette remarque pertinente de M. de Villiers : « On ne peut à la fois rendre hommage à Charles Pasqua et continuer la même politique contre laquelle il s’est toujours battu. » Pan sur le bec, Sarkozy, Juppé, Fillon et autres néants. C’est en cela que, en dépit de son étatisme au-delà du supportable, que nous reconnaissons, nous nationaux-libéraux, en Charles Pasqua un Grand Français. Peut-être le dernier ?
Sacha.
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !