J’ai, à la vérité, de terribles nouvelles

Adam et Ève en France (small)La chute de l’Empire Romain : Nouvelles de France vient très opportunément me rappeler un passage assez connu de l’ouvrage de Flavien (Du Gouvernement de Dieu) retraçant l’état d’esprit des Romains lors des invasions barbares : «On prévoyait l’esclavage et on le craignait pas. La crainte avait été retirée à ces pécheurs pour leur interdire toute précaution. Aussi, les Barbares avaient beau se trouver pour tous déjà presqu’en vue, tous les citoyens étaient sans terreur et les villes sans défense. L’aveuglement des esprits […] était tel que si personne, assurément, ne voulait périr, personne cependant ne faisait quoi que ce fût pour éviter la destruction. L’insouciance et la paresse, la négligence et la goinfrerie ; l’ivrognerie et la torpeur régnaient partout […]. Le sommeil s’était répandu sur eux pour que la mort s’ensuivit. » Tel est l’état d’esprit majoritaire, semble-t-il, dans les peuples maintenant que choit l’Europe Occidentale sous la poussée de l’envahisseur venu des terres de cailloux et scorpions.

Idem en conclusion de la Seconde Bataille de Mag Tured (c’est dans la légende Celte, cette fois) la Morrigan, déesse de la guerre, prophétise : « Je verrai un monde qui ne me plaira pas ; été sans fleurs, vaches sans lait, femmes sans pudeur, hommes sans courage, arbres sans fruits, mer sans frai. Mauvais avis des vieillards, mauvais jugements des juges, chaque homme sera un traître, chaque garçon un voleur. (…) Un mauvais temps, le fils trahira son père, la fille trahira sa mère. ». Idem dans le Dialogue des Deux Sages, un druide : « J’ai, à la vérité, de terribles nouvelles. Les temps seront mauvais ; les chefs seront nombreux, les honneurs peu nombreux ; les vivants briseront leurs bons jugements. Le bétail du monde sera stérile, les hommes rejetteront la modestie. (…) Les hommes seront méchants ; les usurpateurs seront nombreux ; les reproches seront légion, chaque homme sera mutilé. (…). La loi sera détruite, les offrandes seront détruites, les fondations seront détruites. (…) O fils, grandes nouvelles, nouvelles horribles, mauvais temps. » Voilà ce qui s’annonce avec la loi de l’ennemi répandant son ombre mortelle sur nos terres.

Il n’est probablement plus possible de réveiller des peuplades abruties de consommation, de luxe et de propagande. Elles sont condamnées, elles tendent la gorge au couteau du boucher comme d’ignobles brebis. Regardez les Français : trahis, spoliés, envahis, ils ne se lèvent pas. Leurs ancêtres montaient sur les barricades pour moins que cela. Eux s’endorment devant leurs écrans plats. Ils ont élu un satrape imbécile qui les pressure à mort, ils ne l’écoutent même plus, mais ils le laissent faire. Lâcheté, veulerie, pleutrerie, on dirait qu’il n’y a que cela autour de nous. Oh, bien sûr, on entend gronder tout bas, parfois les gens laissent filtrer leur colère. Mais à part quelques patriotes, personne ne bouge. Encore faudrait-il que les patriotes comprennent que ce n’est plus l’heure des manifestations de rues : qu’ils s’arment ! Qu’ils s’arment ! Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux !

Je ne sais ce qu’a dit hier le brimborion élyséen : je m’en moque, ce ne sont sans doute que ses habituelles rodomontades, ses propos lénifiants et mensongers. Ce qu’il ne dit pas c’est qu’il a complètement dévasté le pays ; le socialisme est comme un nuage de criquets. Ce qu’il ne dit pas, c’est que le million de claquedents que Frau Merkel veut en Allemagne essaimera par toute l’Europe, et singulièrement chez nous où « le social », ce « social » qui nous spolie, offre une attraction terrible. Le honteux traité de Schengen a supprimé les frontières : l’ennemi viendra en nombre, encore, encore et toujours.

Si nous ne nous dressons pas les armes à la main, si nous n’exécutons pas les traîtres qui ont appelé le fléau, si nous ne repoussons pas l’envahisseur, alors les temps seront horribles.

Sacha

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