De la naïveté (ou des propos spécieux ?)

Islamisme-djihad-France-EuropeLu chez Fdesouche : une déclaration de Roger Cukierman, président du Crif.

Il est naïf, ce chef du Crif, de s’imaginer qu’il puisse exister un « islam de France ». Aucun musulman n’en veut, car tout musulman bien endoctriné par son coran sait pertinemment que la remise en cause du texte dit « sacré » est une hérésie et que l’hérésie est sanctionnée par la mort. L’idéologie coranique est verrouillée depuis le VIIIe siècle, interdisant toute évolution positive – on constate plutôt une aggravation. En outre, un musulman persuadé d’appartenir à « l’élite » de l’humanité n’aurait pas l’idée de remettre en cause les idées tordues qui l’ont conduit à se croire au-dessus des « koufar » (incroyants). Et en période de conquête, alors que par la faute des castes politiques dhimmis il entrevoit, croit-il, la victoire, on ne le verrait pas s’arrêter au milieu de la rivière et renoncer à la traverser.

Quant à dire que l’islam peut fanatiser un brave paysan, il ne faut tout de même pas se moquer des gens ! Depuis combien de temps M. Cukierman n’a-t-il pas aperçu, même de loin, un habitant de nos campagnes ? Son idée est grotesque !
Le seul point où l’on pourrait être d’accord est : « Il est malsain qu’en France des mosquées soient financées par des pays étrangers ». Hélas, il ruine immédiatement cette idée en proposant que le contribuable paie l’édification de ces officines d’endoctrinement ! Ne sait-il pas que depuis 1905 l’État est séparé des religions ?
La seule position raisonnable est de fermer les mosquées, de raser celles tenues par les salafistes, et de ne jamais en autoriser la construction de nouvelles.

Peu importe, en fait, ce qu’on peut raconter çà et là : les gens ne peuvent pas s’empêcher de gloser et de formuler des hypothèses sur les causes de la situation de guerre que nous vivons depuis plus d’une décennie. Et de faire des plans à la hauteur de ceux échafaudés jadis au Café du Commerce. Quand on fait la guerre, on s’en donne les moyens, même s’il faut à la hâte réparer les méfaits de l’impéritie gouvernementale, et l’on se fixe des objectifs à atteindre. L’analyse des causes, on la fait après coup, c’est le travail de l’historien. Encore que les vraies causes, en l’occurrence, soient déjà trop bien connues et toujours efficientes.

Sacha

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