Dans son précédent article, l’ami Raymond annonçais que j’allais parler d’un autre type de collusion. Je vais le faire, mais commençons par le commencement.
La semaine dernière, en écoutant la chronique d’Élizabeth Lévy sur Sud-Radio, j’ai appris avec ahurissement que le dictionnaire « Petit Robert » avait intégré un virus nocif dans son corpus : un soi-disant pronom, « iel ». Cette aberration est à l’usage des abrutis qui admettent le « genre fluide » professé par des malades mentaux croyant qu’ils peuvent décider de leur sexe au gré de leurs délires. Voilà qui témoigne de la contamination « wokiste » des vendeurs de dictionnaires. Au passage, « je », « tu », « il ou elle » ne sont pas des pronoms mais seulement des marques de flexion verbale, mais passons.
« Iel » sonne comme une exclamation de théâtre de boulevard : « Ciel ! Mon mari ! » ou comme un salut nazi : « Heil ! ». Dans les deux cas, cela suffit à caractériser les «cellezéceux » qui voudraient l’employer. Des crétins décérébrés. Bref : furieux à juste titre de voir une fois de plus massacrer la langue de mes pères -et la mienne !- je me suis fendu d’une sentence vengeresse sur Youtube, expliquant que les tarlopes à trottinette ou à vélos de baltringues n’ont aucune notion de linguistique et pensent que l’on devait mettre le mot « fromage » au réfrigérateur ; en somme que ces idiots pensent que le mot est la chose.
C’était compter sans un oligophrène, peut-être « woke » ou transgenre, les deux étant très compatibles, qui m’a tout simplement traité d’ignorant, mon propos étant selon lui « ridicule ». Je lui ai répondu que la langue évoluait non par la volonté de quelques hurluberlus mais par l’usage populaire. Ce à quoi mon crétin de contradicteur a rétorqué que je ne savais rien de l’histoire de la langue (à moi qui connais le Latin, l’Ancien Français et qui a lu Saussure, Jakobson, les auteurs de l’École de Prague, puis Chomsky puis Gagnepain !) et que la langue évoluait par l’action des « élites ». Furieux d’être contredit par de si misérables arguments, j’ai traité de « connard » ce résidu de fausse-couche. Apparemment, l’affaire s’arrête là, à moins que l’hurluberlu n’aille pleurnicher auprès des youtubards : « M’sieur ! Y m’a traité de connard ! »
Les « élites » ! Si l’abruti avait un tant soit peu de notions sur l’histoire de la langue, au lieu de locupléter de la redundance wokiconne, il se souviendrait du conseil de Malherbe (rien à voir intellectuellement avec la belle et froide Apolline !) expliquant que pour enrichir la langue françoyse il était instructif d’aller écouter les crocheteurs du Port-Aux-Foins. Car c’est bien l’usage populaire qui l’emporte, qui agrée les mots, et l’Académie de Richelieu finit par les introduire dans le lexique officiel. Ce qui fait que, même si la caste journalistique de grands chemins multiplie les américanismes ridicules pour faire savant, le squatter de l’Élysée estime que les mesures sociales coûtent « un pognon fou ». Mon abruti de contradicteur n’a sans doute jamais ouvert le Dictionnaire Étymologique de Bloch-Wartburg !
Mais la vraie question est : y a-t-il des « élites » aujourd’hui ? Manifestement, si l’idiot se référait à ces « élites », c’est que lui-même se considérait un peu ou beaucoup comme appartenant à une « élite » progressiste. Constatant la navrance des oligophrènes débagoulant sur les plateaux de télévision, ignorants et péremptoires, celle de la plupart des politicards, celle de la plupart des écrivassiers, force est de constater que nous n’avons plus d’élites. Les danseurs à claquettes hantant Science-Pol-Pot sont tout sauf une élite.
Étant vieux (mais en aucun cas affligé de l’hédonisme des « boumeurs »), j’ai vu peu à peu mourir les vraies élites, par exemple en littérature Malraux, Dutour, d’Ormesson, Raspail, en sciences Jacob, Monod ; des scientifiques dignes de ce nom, tels de Gennes, Montagner, sont aujourd’hui bien vieux, oubliés ou vilipendés. En politique, le dernier homme d’élite repose à Colombey-Les-Deux-Églises et il avait su s’entourer de très bons ministres. J’ai surtout eu l’honneur d’être instruit par de vrais maîtres, ceux d’avant la débâcle de 1968, une élite de puits de science sachant nous transmettre des connaissances solides et nous apprendre à réfléchir.
Les « élites » de mon contradicteur imbécile, à côté de ces géants, sont du niveau de 4e SEGPA, et encore… Tenez, je trouve dans un livre de chimie du Brevet Élémentaire (1930), le problème suivant : « Quelle masse minimum de carbone faut-il chauffer avec 25 grammes d’oxyde de cuivre pour la réduire totalement ? Quel est le volume du gaz carbonique dégagé ? » De telles questions nous étaient encore posées au BEPC en 1964. Quelle Greta anthropo-réchauffiste d’aujourd’hui serait capable d’y répondre ? Le slogan a remplacé la pensée et les « théories du genre » la génétique. Et ce sont ces hommes-sojas à ourlets et pompes de tafioles, crânes non seulement vides mais surtout mal faits qui prétendraient « enrichir » notre langue à contre-génie ? Ils échoueraient au Certificat d’Études de l’année 1963 !
L’on ne s’étonnera donc pas du triste bilan dressé par le PISA et attesté par le Professeur Raoult (voir mon article du 17 novembre) : tout a fichu le camp, la France privée d’élites n’a plus que d’outrecuidants cuistres déboulonneurs de statues, accouplés à de la racaille.
Il est peut-être trop tard pour inverser la tendance, car au sommet de l’État, la collusion
entre la caste politicarde et son navrant führer avec les brigands wokes ethnocidaires est flagrante. Les médias de grand chemin l’ont bien cachée, mais l’info a tout de même filtré grâce à la stupidité d’Alexander Soros, fils et héritier du malfaiteur de l’humanité Georges Soros. L’Alexander a rencontré son ami Macron, et ce fut un festival de congratulations réciproques. Tout fier qu’il était, l’Alexander, de comploter avec le plus imbécile des présidents !
En fin de compte, « iel » n’est pas un phénomène néfaste isolé, il est la manifestation d’un travail de sape entrepris contre toute la civilisation occidentale (surtout européenne !) par une bande de voyous « progressistes » aidée par les wokes, les gauchistes et les imbéciles (le cumul étant permis !). Avec la complicité active des politicards. Une Saint-Barthélemy contre cette engeance est la seule mesure de salut public envisageable aujourd’hui.
Sacha
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Chez Books on Demand (BoD)

Excellente approche anthropologique de l'immense différence entre les femmes Russes et les horreurs quérulentes à cheveux bleus de chez nous.

Livre truculent, dont il faut retirer " la substantifique mœlle". Lorsque tout fout le camp, que faire ?
À lire pour rire et réfléchir !
Très instructif. À méditer !
D'où viennent-ils ? Qu'ont-ils vu ? Quel est le combat ?
Pensée et testostérone !



Insigne des Masques Jaunes :
adoptez-le, portez-le !






Bon ! À vos portefeuilles !





ASSEZ DE BARBARIE !!!

et toutes les formes de fascisme dont le socialisme.
Notre "antikons" a le droit d'aînesse :)
Que de tels mouvements naissent chez nous et dans toute l'Europe !