Il ne nous reste pour choix que la guérilla de libération.

europe-casque-a-pointeAvant-hier, notre ami l’Ange Gabriel  exposait l’analyse de la situation politique dans cette entité provinciale de l’UE que l’on appelle encore « la France ». Je ne puis qu’être d’accord avec lui, puisque telle était l’analyse faite par notre Camorra, élaborée au cours de réunions auxquelles j’ai participé. Il était question des mesures révolutionnaires mais de bon sens (inspirées par Charles Gave) que devrait prendre un gouvernement pour nous sortir de la trappe à dettes et de la tyrannie des technocrates euro-atlantistes.

Je veux mettre un bémol : cela ne sera pas. Pour que cela advienne, il faudrait beaucoup de conditions, toutes nécessaires mais aucune suffisante, qui ne seront jamais réalisées. (1) Qu’une majorité absolue soit donnée au RN, ou du moins que d’autres partis entrent en coalition avec lui. (2) Que le premier ministre RN soit entouré de personnes d’expérience et compétentes. (3) Que le RN renonce à ses options euro-atlantistes. (4) Que ce gouvernement soit assez courageux pour ne jamais céder aux aboiements de la presse de grands chemins, du centre mou, de l’extrême-ultra-gauche, de la commission de Bruxelles, de la cour européenne de justice, et aux pressions des Américains.

L’on voit bien que c’est irréalisable. Et tel est bien le calcul de Macron ; il ne faut pas croire qu’il ait concocté sa dissolution sur un coup de colère entre deux raies de schnouf, au contraire il a vicieusement manigancé l’affaire à l’avance. Sachant qu’il a atteint dans l’opinion un haut degré de détestation, il savait que sa liste allait perdre durement ; en conséquence, il a nommé une malheureuse maladroite en tête de liste, et fait mine de craindre le jeune Bardella,  le leurre de son plan B agité devant les citoyens poissons rouges.

Cela a fonctionné. D’autant mieux qu’il dispose en réserve d’un autre leurre, actif, celui-ci, le dénommé Glücksmann, agent au passé trouble des Américains, qui a réactivé le Parti Socialiste zombie. Celui-ci est l’élément du plan C, dont le rôle est (1) de donner au « nouveau front populaire » assez d’étoffe pour constituer une minorité suffisante d’extrême-gauche à l’Assemblée, (2) minorer le poids de LFI (qui finira par être pulvérisé).

Il faut donc s’attendre à une division de l’Assemblée en trois coteries d’importance sensiblement égale. Cela convient bien à Macron dans la mesure où un hypothétique Premier Ministre issu du RN, tel le jeune Bardella, aurait contre lui Macron soi-même (lequel pourrait exciper du « domaine réservé » pour contrecarrer toute mesure de Matignon), le Marais coassant des macronistes et le Frente Crapùlar. La France serait alors ingouvernable. Le même résultat serait obtenu si une quelconque des trois coteries produisait un premier-ministre fantoche.

Dans ce cas, Macron pourrait fabriquer un gouvernement de « techniciens » (technocrates) pour expédier les affaires courantes à coups de 49-3. S’y ajouterait probablement le chaos provoqué en actionnant en sous-main les extrême et ultra gauche de telle manière que le matois psychopathe de l’Élysée pourrait éventuellement recourir -même sans vrais motifs- à l’application de l’article seizième de la Constitution pour asseoir un temps sa dictature. Quoi qu’il en soit, Macron verrait s’ouvrir la voie royale pour son ultime trahison, l’asservissement définitif de la France dans le conglomérat fédératif de l’UE. Et le pouvoir Législatif n’y pourrait rien parce qu’inexistant.

Car tel est l’objectif final : la disparition de la France en tant qu’État-Nation au profit de l’entité globalo-fasciste UE, créature de la CIA, valet de l’OTAN.

Alors nous voilà spectateurs désabusés d’une comédie grotesque, donnée dans un théâtre d’ombres érigé sur les ruines de la France. Lorsque nous disons que la France est en danger, ce n’est qu’un euphémisme : elle est, réellement, à l’agonie. Trop peu s’en aperçoivent. Et il est peu probable qu’elle puisse, par  miracle, ressusciter des morts.

Ce ne sont donc pas les votes qui sauveront le pays D’autant moins que des indices de trucage – par exemple à ce jour, dit-on, 700 000 « procurations » de vote- apparaissent ici où là. Non que Macron veuille faire de son Marais une majorité (là, le trucage serait trop évident, mais avec lui il faut s’attendre à tout), mais parce qu’il espère « rééquilibrer » l’Assemblée entre tiers inconciliables.

Que nous restera-t-il à faire ? C’est la question que se posa en 1940 celui qui allait devenir chef des Maquis en Haute-Vienne, Georges Guingouin. C’est celle que nous posons à nouveau. Puisque le système est bétonné de telle façon qu’aucune issue légale n’existe, il n’y a plus qu’une voie possible : la guérilla de libération. Au commencement l’on est seul, puis en vient un autre, puis un autre, et malgré les coups sanglants de l’ennemi, les difficultés, les privations, quatre ans après (ou vingt ans), l’on se trouve à l’effectif d’une brigade, pour combattre aux côté d’autres brigades. C’est à cela, citoyens, compagnons, camarades, que nous devons consentir et nous préparer. Pour l’indépendance, la souveraineté et la paix.

Sacha

Share
Cette entrée a été publiée dans A la Une. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.