Pauvres gogos !

 

 

 

 

 

 

Il est des jours où l’on rêverait d’appartenir à un Herren Wolk plutôt qu’à un peuple gavé, abruti de propagande médiatique, peureux, endetté, halalisé, à la remorque de l’étranger.

Voilà ce que je pensais en poireautant à une désolante caisse de supermarché où des rombiasses comparaient les vertus de produits de beauté à la graisse de hérisson tant vantés par les marchands. Publicité mensongère, je me disais, car pour embellir ces Messalines décaties, c’est carrément Mission Impossible. Et voilà les mémères Pondéral se précipiter sur les torchons placés près du tapis roulant à portée de leurs griffes : leurs très adorés Programmes de TéVé, avec des conneries sur les Pipaules à la clef ; ça fait vendre, et la vieille peau comme la jeune bourrique ont comme ça l’illusion d’être dans l’intimité de pourris friqués. Remarquez, il n’y a pas que des rombiasses pour ajouter ces conneries aux monceaux de boustifaille industrielle frelatée et de compères-loriots d’une inutilité crasse ; on trouve nombre de pingus l’air parfaitement abruti mais néanmoins contents d’eux, affichant une suffisance qui pourtant n’arrive pas à les faire passer pour de vrais mâles.

Moi, voyez, ça me gêne de n’avoir plus guère d’autre choix, sauf quelques visites dispendieuses chez un vrai boucher ou chez un vrai boulanger, que de suivre le sort commun pour acheter mon minimum vital. Mais à la différence des autres, j’enrage ! Et je souhaite parfois que le temple de la consommation s’effondre sur toute cette foule de crétins : ils le mériteraient. Je me revois encore accompagnant ma Mamie au Coop du coin ; on remplissait une bouteille d’huile d’arachide au tonneau, on faisait râper 250 g de gruyère coupé sur la meule, on achetait un paquet de café torréfié sur place, bref, on prenait ce dont on avait besoin au quotidien et rien de plus. Pas comme maintenant où l’on vous force à acheter d’un coup un lot de dix lecteurs DVD pour 999,99 uros. Dans les histoires d’Achille Talon, l’un de mes personnages préférés est Vincent Pourcent, le détaillant. J’exècre la consommation, car elle rend idiot.

Car elle asservit. Immanquablement, Kévin et Jennifer –ce sont les prénoms non-musulmans de maintenant- sont titillés du côté de l’envie ; ça fait bien d’avoir un gigantesque écran plat pour programmes plats, ça fait bien de rouler dans une super-caisse à injection directe par la roue de secours, ça fait bien d’aller passer à Ibiza des ouacances achetées à kroum. Et nos deux imbéciles s’endettent ; il y a plein d’usuriers prêts à leur procurer le « crédit de leurs envies » : signez-là, vous en prenez pour cinq ans. Ah ! il ne restera plus qu’à lécher les plats et sucer les os, mais quel plaisir que de mater le Bébête Show socio-salafiste, Mimolette, Monte-bourre, la Dinde du Poitou, le grain de Vals et ainsi de suite. Ils écoutent ces bonimenteurs, l’électroencéphalogramme plat mais le paléo cortex hérité des Reptiles tenu en réception.

Il y a relation de cause à effet.  Kévin et Jennifer consomment de la propagande socialiste comme ils consomment du jambon fumé par injection de produits chimiques. Ce n’est pas à la raison que s’adressent les charlatans de la caste bobolitique, mais bien au cerveau reptilien. Vous êtes dans la mouise ? Mais c’est pas votre faute, c’est à celle des autres, tenez, votez pour nous, nous sommes le Parti de vos envies. Et ils vont en prendre pour cinq ans, les pauvres gnaûlus ! Ah ! Ils ont beau jeu, les charlatans ! Ils occupent le devant de la scène merdiatique sans scrupule –pensez donc : les imbéciles de droite les laissent faire sans crier au scandale quand ils réquisitionnent les mairies, les listes électorales, et carrément une chaîne (que le mot est juste !) publique de tévé pour leur barnum de clowns ratés. Moi, j’appelle cela très exactement du totalitarisme, mais Kévin et Jennifer n’y voient pas mal, puisque personne ne dit rien ! Peut-être même vont-ils se piquer au jeu et choisir qui sera le candidat de la Peste que le seigneur Peuple sera appelé à choisir contre le candidat pas encore connu –mais probable- du Choléra. Participer à la mascarade, à la grande Arnaque, moyennant un pauvre uro symbolique que chacun d’eux versera dans les caisses du Parti Salafiste. Il ne leur viendrait pas même à l’idée qu’une primaire payante, c’est de l’escroquerie et que cette pratique devrait être réprimée par la loi. Puisque personne ne dit rien, hein…

Entre nous, si j’étais de la droite molle et du FN, j’enverrai du monde bourrer les urnes, afin que le candidat de la gauche soit une crêpe inéligible, genre Providence lilloise des piscines à jour halal ou Ségodinde. Chiche ! Quoi qu’il en soit, Oussama et Aïcha se réjouissent, comme le font Barrosso et autres eurocrates, car, eux, contrairement à Kévin et Jennifer, ont lu ce qui est écrit en petits caractères illisibles sur tous les contrats de prêt à consommer. Ce qui est écrit de manière à ce que seul l’œil du microscope puisse le lire, c’est le programme de l’officine fasciste Terra Nova. Il y est bien affirmé le misérable projet trinitaire des socialistes : plus de « tolérance » envers les islamiques, plus de dépendance envers l’Urope, plus d’Etat et d’impôts. Autrement dit : le changement violent de culture, la disparition de la Nation et de ce qu’il reste d’indépendance, la tyrannie étatique et la spoliation fiscale. Ce prêt à la consommation-là est une véritable entreprise criminelle.

Dans cinq ans six mois, Kévin et Jennifer non seulement ne pourront plus du tout faire marcher le fer à souder les fins de mois, mais encore seront asservis à quatre tyrannies : la consommation (c’est déjà le cas), l’Etat (c’est le cas), l’Urope (c’est déjà le cas), l’islam (c’est en bonne voie). Peut-être même ne seront-ils plus jamais conviés, avec le Seigneur Peuple, à donner leur avis manipulé : le simulacre de démocratie aura disparu, les gredins n’en ayant plus besoin. Il ne leur restera plus qu’à pleurer comme veaux sur leur triste sort, oubliant que leur incontinence les a conduits là. A moins qu’avant il ne se trouve des cents et des milles Sacha, Raymond, Fernand, Raoul, pour arracher les masques des tyrans et leur montrer qu’ils sont nus.

Non, décidément, cette société où l’on consomme sans frein et où la politique se vend comme les serviettes hygiéniques n’est pas, ne peut pas être, une démocratie. Elle me fait vomir. Il y a sûrement sur la terre de France un homme qui saurait rendre un destin au Peuple, à la Nation. Cherchons-le !

Raymond.

 

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